Différence entre malentendu et quiproquo
Les noms malentendu et quiproquo ont des sens proches qui peuvent toutefois être distingués si l’on connaîtSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : connait. l’origine de ces mots. Alors que malentendu désigne une erreur d’interprétation de paroles entendues ou l’incompréhension que cette erreur peut entraînerSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : entrainer., quiproquo désigne une méprise qui vient du fait qu’on prend une chose ou une personne pour une autre.
Malentendu
Le nom malentendu est formé de l’adverbe mal et du participe passéVerbe placé après avoir ou être pour former un temps composé et exprimer une action terminée. Peut aussi être employé seul; il est alors adjectif participe. Par exemple : j’ai adoré ce film; ma fille adorée. du verbe entendre, au sens de « comprendre ». Il désigne une erreur d’interprétation de paroles entendues et, par extension, l’incompréhension ou le désaccord que cette erreur peut entraîner.
- Un malentendu entre le promoteur et l’entrepreneur aurait retardé le chantier.
- La chanteuse a déclaré qu’il y avait eu malentendu, que le journaliste qui l’avait interviewée avait mal rapporté certains de ses propos.
Il s’emploie aussi plus particulièrement pour une incompréhension entre deux personnes qui vivent une relation sentimentale.
- La thérapie leur a permis de clarifier bien des malentendus accumulés au fil des ans et d’éviter une séparation.
Quiproquo
Le nom quiproquo vient quant à lui de la locution du latin médiéval qui pro quo, quid pro quo « quelque chose pour quelque chose d’autre ». Il a d’abord été employé en pharmacie pour parler d’une erreur de substitution d’un médicament à un autre, ou pour parler du médicament en cause.
Il s’est généralisé dans l’usage moderne avec le sens de « méprise qui vient du fait qu’on prend une chose ou une personne pour une autre », et aussi pour parler de la situation qui en résulte.
- Cette conversation téléphonique s’est révélée être un quiproquo; je ne parlais pas à Pascal mais bien à Christian, son cadet qui a un timbre de voix semblable.
Il s’est également répandu au théâtre pour désigner une méprise entre les rôles dans une pièce.
- Cette pièce de théâtre comique est caractérisée par une suite de quiproquos.
Au pluriel, ce nom s’écrit avec un s : des quiproquos.