Crochets pour signifier une modification au texte
Dans certaines circonstances, un éditeur ou une éditrice peut apporter des modifications au texte qu’il ou elle publie. Lorsque cette personne veut que ces modifications soient clairement indiquées, elle recourt aux crochets.
Respect de la concordance des temps ou du discours indirect
Lorsqu’on cite un texte, on peut devoir y apporter des modifications pour respecter les règles grammaticales liées à la concordance des temps ou au discours indirect. Dans ce cas, on remplace les mots ou les parties de mots en cause par la forme correcte dans le contexte et on met cette forme entre crochets pour signifier qu’on a dû remanier le texte.
- Le conférencier a déclaré que « personne ne [pouvait] affirmer qu’elle [était] entièrement responsable ». (La phrase citée était initialement : « Personne ne peut affirmer qu’elle est entièrement responsable. »)
- L’employée a déclaré qu’elle était « libre de décider si [elle] acceptait ou non, selon [son] emploi du temps, de faire des heures supplémentaires ». (La phrase citée était initialement : « … libre de décider si j’acceptais ou non, selon mon emploi du temps, de faire des heures supplémentaires ».)
Lorsque la modification se limite à une ou à quelques lettres à la fin d’un mot, le crochet ouvrant n’est pas précédé d’un espacement.
- Mme Girard a écrit qu’elle « avai[t] été très touchée par toutes ces marques d’affection ». (La phrase citée était initialement : « J’avais été très touchée par toutes ces marques d’affection. »)
Signalement d’une suppression
On peut également supprimer une partie d’un texte. Pour que le lectorat sache qu’on a fait une suppression, on insère des points de suspension entre crochets à l’endroit où se trouvait le texte supprimé.
- C’est souvent impossible de déterminer si on prend une bonne ou une mauvaise décision […]; cependant, sur le moment, tout le monde croyait qu’il s’agissait d’une bonne décision.