Subjonctif après faire et pouvoir en tournure pronominale impersonnelle
Quand les verbes faire et pouvoir sont à la forme pronominale impersonnelle (par exemple il se fait, il se peut, au présent de l’indicatif), qu’ils sont suivis de la conjonction que et qu’ils sont précédés de l’adverbe interrogatif comment, ils commandent le modeCaractère associé au verbe et exprimant l’action ou l’état décrits par le verbe par rapport à l’intention de communication dans l’énoncé. Il y a cinq modes en français : l’indicatif, le subjonctif, l’impératif, l’infinitif et le participe. Chaque mode peut comporter plusieurs temps verbaux. subjonctif.
Pour marquer l’étonnement
Le subjonctif marque l’étonnement que le locuteur ou la locutrice éprouve quant à ce qu’il ou elle rapporte. Il est vrai qu’on trouve parfois l’indicatifMode permettant d’exprimer et de situer dans le temps une action ou un état qu’on se représente comme une réalité ou comme une certitude. Le présent, l’imparfait, le futur simple et le passé composé, notamment, sont des temps grammaticaux de l’indicatif. après les formulations ci-dessous, mais le subjonctif domine.
- Après un tel choc, comment se peut-il que cette femme soit encore debout?
- Je ne sais pas comment il se fait que cette personne récolte ainsi tous les lauriers.
- Mais comment se pouvait-il qu’il eût été nommé directeur?
- Ils se demandaient tous comment il se faisait que leurs concurrents n’aient pas franchi la ligne d’arrivée avant eux.
- Comment se fit-il qu’André commît un tel geste?