Emplois particuliers du point d’interrogation
Le point d’interrogation n’est pas toujours la marque d’une question. Il peut servir, à l’oral ou dans la correspondance, à ponctuer la formulation d’une demande, et, dans d’autres contextes, à signaler l’incertitude ou l’incompréhension, notamment.
Pour formuler une demande
Il arrive dans certains emplois que l’on exprime un souhait ou une injonction sous la forme d’une interrogation directe.
- Alors, tu me le donnes?
- Que dirais-tu de marcher un peu plus vite?
- Si l’on faisait une petite pause?
- Peux-tu fermer la porte?
Pour formuler un souhait, dans la correspondance
Dans la correspondance, on emploie parfois l’interrogation directe, terminée par un point d’interrogation, plutôt pour formuler un souhait que pour formuler une question.
- Auriez-vous l’obligeance de transmettre ma demande à qui de droit?
- Voudriez-vous transmettre mes meilleurs souvenirs au personnel qui m’a si aimablement accueilli?
Pour évoquer l’incertitude
Le point d’interrogation peut aussi évoquer l’incertitude ou l’ignorance. C’est pourquoi on l’emploie, dans certains contextes, pour remplacer des informations manquantes.
- Giovanni Gozzoli (?-1487) est un peintre méconnu.
Pour évoquer l’incompréhension
On peut également le mettre seul, entre parenthèses, pour marquer le doute ou l’incompréhension.
- On m’a applaudi (?) dès que je suis entré dans la salle.