0
Passer à la recherche Passer au contenu Passer à la navigation
Gouvernement du Québec Gouvernement du Québec Office québécois de la langue française
  • Nous joindre
  • Accueil
  • Index thématique
  • La grammaire
  • Les homophones grammaticaux
  • Quoique et quoi que
Logo Le Grand Dictionnaire Terminologique

Les homophones quoique et quoi que

Quoique signifie « bien que » et, lorsqu’il est suivi d’un verbe, celui-ci est le plus souvent au subjonctif; quoi que, de son côté, signifie « peu importe ce que, ce qui ». Le verbe qui le suit est toujours au subjonctif.

Quoique

Quoique, en un mot, est un subordonnant composéGroupe de mots invariables, lesquels sont joints par soudure (quoique) ou par juxtaposition (parce que, même si), qui lie une phrase subordonnée à une autre phrase ou à un groupe de mots dont elle dépend, et qui indique la nature du lien qui les unit. qui signifie « bien que, encore que », et qui évoque l’idée d’une opposition, d’une concession. Après quoique, on trouve souvent un pronom (suivi d’un verbe au subjonctif), un adjectif ou un participe passé.

  • Il est très heureux, quoique sans le sou.
  • Quoique nous fassions tout pour lui plaire, il rouspète toujours.

Emploi de l’indicatif avec quoique

L’indicatifMode permettant d’exprimer et de situer dans le temps une action ou un état qu’on se représente comme une réalité ou comme une certitude. Le présent, l’imparfait, le futur simple et le passé composé, notamment, sont des temps grammaticaux de l’indicatif. est possible après quoique dans certaines phrases qui présentent une objection plutôt qu’une simple concession. Quoique signifie alors « cependant, mais ».

  • C’est lui qui rédigera le compte rendu, quoiqu’il aimerait mieux que Johanne le fasse. (c’est-à-dire : « cependant, il aimerait mieux »)
  • Il faudrait nous rencontrer aujourd’hui, quoiqu’il est déjà un peu tard. (c’est-à-dire : « mais il est déjà un peu tard »)

Élisions obligatoires et facultatives

Quoique s’élide toujours devant il(s), elle(s), on, un, une et en.

  • Quoiqu’elle soit surchargée, elle a accepté cette responsabilité. (c’est-à-dire : « bien qu’elle soit surchargée »)

On peut également choisir de faire l’élision de quoique devant tout mot commençant par une voyelle ou un h muetLettre h initiale d’un mot qui n’est pas prononcée et qui entraîne l’élision de la voyelle finale du mot qui précède ou la liaison avec ce dernier. Par exemple, le h dans harmonie, hiver et homme.. Notons qu’il est recommandé d’opter pour une seule façon de faire et de s’y conformer tout au long d’un texte ou d’une série de textes.

  • Vous avez voté pour lui, quoiqu’avec réticence. (ou : quoique avec réticence)
  • Quoiqu’enrhumé depuis quelques jours, il viendra ce soir. (ou : quoique enrhumé)

Quoi que

Quoi que, en deux mots (pronom + subordonnant), signifie « quelle que soit la chose que, la chose qui » (ou « peu importe ce que, ce qui »). Le verbe qui suit quoi que est au subjonctif.

  • Quoi que vous décidiez, nous vous soutiendrons. (c’est-à-dire : « quelle que soit la chose que vous décidiez »)

Élision obligatoire

On fait l’élision du e final de que devant toutes les voyelles et le h muet.

  • Quoi qu’il en pense, quoi qu’il en dise, vous avez raison. (c’est-à-dire : « quelle que soit la chose qu’il en pense, qu’il en dise »)
  • Quoi qu’on fasse, elle est rarement satisfaite. (c’est-à-dire : « quelle que soit la chose que l’on fasse »)
  • Personne n’écoute jamais, quoi qu’Henri dise. (c’est-à-dire : « quelle que soit la chose qu’Henri dise »)
  • Garde toujours cela en tête, quoi qu’il t’arrive. (c’est-à-dire : « quelle que soit la chose qui t’arrive »)

Quoi que ce soit

La locution quoi que ce soit signifie quant à elle « quelque chose, une chose quelconque ».

  • Vous a-t-on réclamé quoi que ce soit? (c’est-à-dire : « quelque chose »)

Dernière mise à jour : 2020

À lire aussi

  • Apprenez-en davantage au sujet des homophones.
  • Qu’est-ce que le h muet?
  • Découvrez les règles d’élision s’appliquant aux subordonnants lorsque et puisque.
  • Accédez à une liste de subordonnants qui exigent l’emploi du subjonctif.

Évaluation de la page

L’information sur cette page vous a-t-elle été utile?
L’information sur cette page vous a-t-elle été utile?
Évitez d’inscrire des renseignements personnels. Prenez note que vous ne recevrez aucune réponse.

Pour obtenir une réponse à une question de nature linguistique, utilisez le formulaire Nous joindre.

Partager cette page

  • Courriel
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

Navigation principale

  1. À propos de la Vitrine linguistique

    1. Foire aux questions
    2. Index thématique de la BDL
    3. Offre de services linguistiques
    4. Politiques et guides
  2. Actualités

    1. Articles et fiches en vedette
    2. Brèves
  3. Autres sites

    1. Office québécois de la langue française
    2. Commission de toponymie
    3. Francofête
    4. Mérites du français
  4. Ressources linguistiques

    1. Chroniques
    2. Contenus téléchargeables
    3. Lexiques et vocabulaires
    4. Milieu de l’éducation
    5. Outils pour les personnes apprenantes
    6. Ressources linguistiques externes
  5. Sujets d’intérêt

    1. Féminisation et rédaction épicène
    2. Néologie
    3. Officialisation linguistique
  6. Navigation

    1. Tutoriel

Abonnez-vous!

Nos infolettres vous permettent d’avoir accès à plusieurs ressources.
Ce champ est obligatoire.
Ce champ est obligatoire.
Ce champ est obligatoire.
Retourner en haut de la page
  • Accessibilité
  • Accès à l’information
  • Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens
  • Politique de confidentialité
  • Plan du site
Office québécois de la langue française
© Gouvernement du Québec, 2023