Emploi déconseillé de l’emprunt officier
Le nom officier (au féminin, officière) désigne notamment le titulaire d’un grade pouvant exercer un commandement ou le titulaire d’un ordre honorifique. Son emploi est cependant déconseillé au sens de « dirigeant » ou de « haut fonctionnaire ».
Emplois déconseillés
Sous l’influence de l’anglais officer, on emploie parfois le terme officier pour désigner un dirigeant, un administrateur, un haut fonctionnaire, un directeur ou un cadre. Cet emprunt est déconseillé et peut être remplacé par différentes appellations de personnes équivalentes en fonction du contexte.
- Les restrictions budgétaires ont touché surtout les cadres de l’entreprise. (et non : les officiers)
- Les administrateurs de cette société ont pris la décision de fusionner ces deux départements. (et non : les officiers)
- Dans chaque circonscription, un directeur du scrutin s’assure du bon déroulement des élections. (et non : un officier rapporteur)
- Il s’est fait expliquer le chemin par un policier. (et non : un officier de police)
Sens reconnus en français
En français, le nom officier peut désigner une personne qui exerce une fonction particulière, qui remplit une charge, essentiellement dans l’administration d’un État. Par exemple, en France, un officier d’état civil est une personne chargée par la loi de tenir les registres officiels de l’état civil.
Dans le domaine militaire ou de la police, un officier est une personne titulaire d’un grade et pouvant exercer un commandement.
On appelle aussi officier le titulaire d’un grade honorifique, par exemple les officiers et officières de l’Ordre du Québec.
Sens vieilli
Enfin, officier dans le sens général d’« agent, employé ou préposé » est vieilli dans la langue courante et ne figure plus que dans certaines locutions figées comme officier de justice, officier de la Couronne, etc.