Principes généraux de la rédaction dans les réseaux sociaux
Il existe trois grands principes à observer pour des textes de qualité dans les réseaux sociaux : le respect des règles du français, la concision et la qualité de la langue.
Respecter les règles du français
La qualité de la langue doit toujours être mise au premier rang, que ce soit sur le plan de la syntaxe, de la ponctuation, de l’orthographe, de la grammaire, etc. En outre, on doit être vigilant quant au choix des emprunts. Il importe de privilégier en tout temps les mots, termes et expressions qui s’inscrivent dans la norme sociolinguistique du français au Québec.
À ce sujet, il peut être utile de consulter la section sur les emprunts à l’anglais de la banque, le Grand dictionnaire terminologique ou la Politique de l’emprunt linguistique de l’Office québécois de la langue française.
Aller à l’essentiel
Le texte doit aller droit au but, tout en étant, en règle générale, accrocheur et dynamique. Il est donc conseillé de rédiger les messages de façon succincte, d’employer des phrases affirmatives plutôt que négatives et de préférer la forme active à la forme passive. Par exemple, la tournure vous devez… serait plus adéquate qu’une formulation du type il ne faut pas…
D’autres constructions de phrases peuvent aussi être envisagées, notamment des phrases infinitivesPhrase formée à partir d’un verbe à l’infinitif. Par exemple : manger, quel plaisir!; pourquoi mentir?; dire et faire font deux. ou des messages rédigés à la manière d’un titre de journal (Pollution atmosphérique : toujours d’actualité). Le style télégraphique, notamment caractérisé par le retrait des déterminants ou des prépositions, n’est cependant pas recommandé.
Qui plus est, les publications efficaces sur les plans rédactionnel et visuel (hyperliens, photos, vidéos, etc.) bénéficieront d’un plus haut taux d’engagement envers les contenus proposés.
Éviter les techniques d’écriture attribuables au langage texto
Certaines techniques d’écriture sont utilisées pour favoriser la rapidité, par exemple lorsqu’on communique par texto ou lorsqu’on prend des notes. On parle ici de :
- phonétisation de certaines graphies (quoi→koi)
- abréviations non usuelles (nombreux→nbx)
- valeur épellative de lettres (occupé→oqp)
- aphérèse (attention→’tention)
- apocope (université→univ)
- syncope (voilà→vlà)
- siglaison (mort de rire→mdr)
- squelette consonantique (longtemps→lgtps), etc.
Ces procédés nuisent à la qualité du français dans les communications publiques. En d’autres termes, il vaut mieux ne pas y recourir dans les réseaux sociaux.