0
Passer à la recherche Passer au contenu Passer à la navigation
Gouvernement du Québec Gouvernement du Québec Office québécois de la langue française
  • Nous joindre
  • Accueil
  • Index thématique
  • La syntaxe
  • Les prépositions
  • Préposition après un verbe
  • S’attendre
Logo Banque de dépannage linguistique

Prépositions à employer après le verbe s’attendre

Le complément du verbe s’attendre est généralement introduit par la préposition à (s’attendre à quelque chose, s’y attendre). Au Québec, cependant, on emploie aussi s’attendre de quelque chose, s’en attendre.

S’attendre à, s’y attendre

Dans la langue générale, comme la préposition qui suit le verbe s’attendre est habituellement à, c’est le pronom y qui sert à représenter le complément introduit par cette préposition.

  • Elle s’attendait à le trouver ici. (ou : Elle s’y attendait.)
  • On s’attend à une demande très forte pour ces produits. (ou : On s’y attend.)

S’attendre de, s’en attendre

La construction avec le pronom en (s’en attendre) suppose un complément introduit par la préposition de. Les dictionnaires consignent la forme s’attendre de (suivie d’un verbe à l’infinitif) depuis au moins le XVIe siècle. Ce n’est qu’à partir de la fin du XIXe siècle que s’attendre à semble avoir pris le pas sur s’attendre de. Le français québécois a conservé cette ancienne forme et l’emploie concurremment avec s’attendre à, la forme standard en français actuel.

  • Une nouvelle comme celle-là arrive toujours quand on s’en attend le moins.
  • On ne s’attend jamais de recevoir une nouvelle comme celle-là.
  • L’établissement s’attendait d’accueillir une centaine de touristes pour l’ouverture. Les nouveaux propriétaires, qui s’en attendaient, n’ont pas été pris au dépourvu.
  • Les acheteurs devront s’attendre de payer un peu plus pour une maison dans ce quartier.

La construction s’attendre de n’est pas usitée aujourd’hui dans la langue générale en Europe francophone, ce qui justifie que l’on n’y trouve pas non plus s’en attendre, mais elle a pourtant été en usage à une époque ancienne.

Littré (XIXe siècle) en cite quelques exemples et, parmi ceux-ci, cette citation de Racine : « mes transports aujourd’hui s’attendaient d’éclater », un emploi de s’attendre de à propos duquel il fait observer :

Des grammairiens ont prétendu que ce vers de Racine était fautif et que la faute avait été commandée par la nécessité d’éviter l’hiatus; mais on voit par les exemples que la préposition de était alors aussi usitée dans ce sens que à, et que, aujourd’hui, parler ainsi, ce serait non pas pécher contre la grammaire, mais user d’une tournure dont on peut dire seulement qu’elle est présentement moins usitée.

Emploi non pronominal : attendre de, en attendre

Par ailleurs, on peut trouver le pronom en avec le verbe attendre, lorsque ce dernier n’est pas employé pronominalement.

  • Les bienfaits sont moindres que ceux qu’on attendait de cette technologie. (ou : qu’on en attendait)
  • Quels sont les effets que vous attendiez de cette publicité? (ou : que vous en attendiez)
  • Je n’en attendais pas tant! (« d’une situation quelconque » ou « de quelqu’un »)

Dernière mise à jour : 2017

À lire aussi

  • Est-ce que la tournure attendre après quelqu’un est critiquée?
  • Apprenez-en davantage sur le pronom en.
  • Qu’est-ce qui caractérise le complément indirect?

Évaluation de la page

L’information sur cette page vous a-t-elle été utile?
L’information sur cette page vous a-t-elle été utile?
Évitez d’inscrire des renseignements personnels. Prenez note que vous ne recevrez aucune réponse.

Pour obtenir une réponse à une question de nature linguistique, utilisez le formulaire Nous joindre.

Partager cette page

  • Courriel
  • Facebook
  • X
  • LinkedIn

Navigation principale

  1. À propos de la Vitrine linguistique

    1. Capsule vidéo sur la Vitrine linguistique
    2. Foire aux questions
    3. Les mots de la Vitrine linguistique
    4. Offre de services linguistiques
    5. Politiques et guides
  2. Actualités

    1. Articles et fiches en vedette
    2. Brèves
  3. Autres sites

    1. Office québécois de la langue française
    2. Commission de toponymie
    3. Concours de créativité lexicale
    4. Mérites du français
  4. Ressources linguistiques

    1. Chroniques
    2. Conseils linguistiques pour les entreprises
    3. Contenus téléchargeables
    4. Lexiques et vocabulaires
    5. Outils pour apprendre le français
    6. Ressources linguistiques externes
    7. Ressources pour le personnel enseignant
  5. Sujets d’intérêt

    1. Féminisation et rédaction épicène
    2. Néologie
    3. Officialisation linguistique
  6. Navigation

    1. Index thématique de la BDL
    2. Tutoriel

Abonnez-vous!

Nos infolettres vous permettent d’avoir accès à plusieurs ressources.
Ce champ est obligatoire.
Ce champ est obligatoire.
Ce champ est obligatoire.
Retourner en haut de la page
  • Accessibilité
  • Accès à l’information
  • Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens
  • Politique de confidentialité
  • Plan du site
Office québécois de la langue française
© Gouvernement du Québec, 2025