Coupure dans les toponymes
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Même si la coupure (ou division) des mots doit être évitée dans certains contextes, elle est parfois indispensable; il convient alors de faire ces coupures dans le respect de certaines règles. Mentionnons cependant que les codes typographiques ne sont pas unanimes relativement à celles-ci. La coupure des mots doit par ailleurs être évitée dans les titres, dans l’affichage, dans les en-têtes de lettres, notamment dans les appellations d’organismes et de sociétés. Elle doit également être évitée autant que possible dans un texte soigné. Notons que, dans les exemples qui suivent, le crochet ouvrant ([) indique une coupure possible; la barre oblique (/), une coupure à éviter.
Bien qu’il soit préférable de ne pas diviser les toponymes, certaines coupures sont tolérées, pourvu qu’elles respectent les règles usuelles. On coupera ainsi entre les composants ou après un trait d’union ou un tiret.
Toponyme
On ne divise pas un toponyme (nom de lieu). Est toutefois tolérée la division après le trait d’union dans le cas d’un toponyme composé, de même qu’après le tiret dans le cas d’un toponyme surcomposé. Dans le cas des toponymes composés qui ne comportent pas de trait d’union, la division est permise entre les composants.
- Québec
- Rouyn‑[Noranda
- Saguenay–[Lac-Saint-Jean
- La [Tuque
- rue [Rideau
Odonyme
Pour ce qui est spécifiquement des noms de voies de communication (odonymes), la division est admise entre le générique et le spécifique si l’on ne peut éviter cette division.
- rue [Rideau