Congé férié : impropriété et emplois corrects
C’est une impropriétéErreur de vocabulaire consistant à employer un mot ou une expression dans un sens qui est considéré comme inadéquat ou contraire à la norme en usage. d’employer le terme congé férié pour désigner un jour férié, puisque c’est le jour qui est chômé et non le congé. Lorsque l’employeur est tenu de donner congé au salarié sans perte de salaire, on parlera plutôt de jour férié payé.
- Cette année, la fête du Travail est le 3 septembre. C’est un jour férié payé. (et non : un congé férié payé)
- Le jour de l’An est le premier jour férié de l’année. (et non : le premier congé férié)
Un jour férié se définit comme un jour de fête religieuse, civile ou nationale, où il y a généralement cessation du travail, qui est fixé en vertu d’une loi, d’une convention collective ou d’un décret, ou qui est établi par l’usage. Par exemple, le vendredi avant Pâques (Vendredi saint) et le 25 décembre (Noël) sont des jours fériés.
Congé
Un congé est la permission de s’absenter de son travail, dans les conditions prévues par le règlement. On peut mentionner, par exemple, les congés de maternité, de formation, sans solde ou annuels, ce dernier type de congés étant couramment appelé vacances.
- Mon congé de maternité commence le premier décembre.
- Quand prends-tu tes congés annuels? (ou : tes vacances)