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Prévoir et ses compléments

Le verbe prévoir a plusieurs sens : « annoncer qu’une chose arrivera », « envisager des possibilités » et « organiser d’avance ». Il se construit habituellement avec un complément direct. Lorsque prévoir est suivi d’un verbe à l’infinitifMode exprimant de façon générale l’action ou l’état désigné par le verbe. Les verbes à l’infinitif ne se conjuguent pas. Par exemple : danser, sourire, devenir., l’emploi de la préposition de est possible.

Prévoir + nom

Le complément direct de prévoir peut prendre la forme d’un groupe nominal.

  • Le scénario le plus optimiste prévoit une accélération progressive de la croissance mondiale avec une hausse du PIB de 5,7 %.
  • Cette astrologue peut-elle réellement prévoir l’avenir?

Prévoir + phrase subordonnée

Le complément de prévoir peut aussi prendre la forme d’une subordonnée (prévoir que).

  • La météo ne prévoyait pas qu’il allait neiger toute la nuit.
  • Qui aurait pu prévoir que l’achalandage de ce festival augmenterait à ce point?

Prévoir (de) + verbe à l’infinitif

Le verbe prévoir peut aussi être suivi d’un verbe à l’infinitif. Deux constructions sont alors en concurrence : on peut employer ou non la préposition de devant l’infinitif.

  • Au départ, la compagnie aérienne prévoyait effectuer 62 vols par an. (ou : prévoyait d’effectuer 62 vols par an.)
  • Que prévois‑tu faire en fin de semaine? (ou : Que prévois-tu de faire en fin de semaine?)
  • Au vu des réactions, les organisateurs ont prévu doubler la surface du prochain salon. (ou : ont prévu de doubler la surface du prochain salon.)

L’usage varie selon les locuteurs mais, surtout, selon les régions de la francophonie. Au Québec, on tend à apposer l’infinitif directement derrière le verbe prévoir, tandis qu’en Europe, on semble privilégier la construction avec préposition. Curieusement, certains dictionnaires donnent la construction prévoir de + infinitif comme vieillie, alors que la tournure s’avère vivante. Quoi qu’il en soit, dans le cas de prévoir, il n’y a aucune raison de juger que l’une des deux constructions, avec ou sans préposition, est préférable à l’autre.

Être prévu

L’emploi de prévoir à la voix passive est possible, mais jamais suivi d’un infinitif.

  • Le décollage de l’avion est prévu à 15 h. (et non : L’avion était prévu décoller à 15 h.)
  • L’arrivée du bébé est prévue en mars. (et non : Le bébé est prévu arriver en mars.)
  • On prévoit commencer les travaux de rénovation bientôt. (et non : Les travaux de rénovation sont prévus commencer bientôt.)

Prévoir employé seul

Notons qu’un emploi absolu de prévoir, sans complément, est également possible.

  • Gouverner, c’est prévoir.

À lire aussi

  • L’expression prévoir à l’avance est-elle critiquée?
  • Quelle est la nuance de sens entre les verbes prévoir et prédire?
  • Comment reconnaître un complément direct?

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