Animations, images et autres compléments dans un diaporama
Le diaporama électronique a pour rôle d’aider l’auditoire à s’intéresser au message de l’orateur, à le comprendre et à le retenir. Afin qu’il puisse bien remplir ce rôle, on peut y intégrer des éléments accrocheurs comme des animations, des images ou des encadrés. Mais on doit le faire avec beaucoup d’économie.
En général, quelques ajouts soigneusement choisis, qui mettent en valeur le contenu de l’exposé, suffiront à rendre le diaporama plus intéressant.
Animations
L’emploi d’animations est généralement déconseillé, car elles détournent l’attention : effets sonores, transitions entre les diapositives, etc. On devrait plutôt privilégier des animations qui facilitent la compréhension, en les réservant aux explications les plus complexes. Par exemple, il pourrait être approprié d’utiliser des apparitions, des agrandissements ou des déplacements quand on décompose un processus ou lorsqu’on illustre une métamorphose. Toute animation utilisée devrait être discrète et conserver une même fonction dans l’ensemble du diaporama.
Notons qu’il est généralement préférable de laisser tomber le minutage automatique, car le risque que les actions enregistrées ne s’exécutent pas au moment souhaité est élevé.
Par ailleurs, comme les animations, les extraits vidéo et audio devraient être utilisés uniquement dans le but de faciliter la compréhension. Il est préférable qu’ils soient de bonne qualité, aussi concis que possible, et il faut s’assurer d’en respecter les droits d’utilisation.
Images
Les images ne conviennent pas à tous les types d’exposés, surtout si elles sont animées ou si elles ont un caractère humoristique. On devrait donc les utiliser prudemment. Certes, les images dynamisent la présentation et rendent ce qu’on dit plus percutant. Mais il n’est profitable d’utiliser des illustrations ou des photos que si elles sont pertinentes et évocatrices.
Précisons qu’on doit s’assurer que les images du diaporama ont une résolution et une taille suffisantes pour être perçues distinctement une fois projetées sur écran. Dans le cas contraire, même si elles sont évocatrices, elles risquent de n’être pas aussi frappantes qu’elles le devraient. D’ailleurs, il vaut parfois mieux utiliser une grande image comme arrière-plan plutôt que d’insérer une image à l’intérieur même de la diapositive. Dans ce cas, cependant, on doit tenir compte des principes régissant le choix d’un fond. Il faut également s’assurer de respecter les droits d’utilisation des images qu’on incorpore au diaporama.
Bulles, encadrés, flèches, logos, puces, etc.
La présence dans le diaporama d’un grand nombre de procédés visuels de mise en valeur de toutes sortes – bulles, cercles, effets en trois dimensions, encadrés, flèches, logos, puces, etc. – donne généralement une impression de pêle-mêleSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : pêlemêle.. Ainsi, avant de recourir à de tels procédés, il faut en évaluer la pertinence. Par exemple, utiliser des puces peut quelquefois ne contribuer qu’à surcharger une diapositive déjà étoffée (dans bien des cas, un changement de ligne peut à lui seul indiquer le passage d’un point à un autre). Encadrer un texte ne sert souvent qu’à réduire l’espace disponible dans une diapositive.
Mettre un logo dans toutes les pages d’un diaporama produit souvent un effet de publicité envahissante. S’il est nécessaire de le faire, il est préférable que le logo soit placé discrètement en bas de page, là où rien d’autre ne peut normalement apparaîtreSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : apparaitre..
On doit garder constants les procédés visuels choisis pour mettre des éléments en valeur. D’une part, cela permet d’en réduire le nombre; d’autre part, cela permet de créer des repères qui facilitent la compréhension. Par exemple, si on choisit au départ la flèche pour attirer l’attention sur un élément important, on ne doit pas passer de la flèche à l’encadré, puis au cercle en cours de route, sinon le diaporama manquera d’ordre logique.
Notons que, dans les ministères et organismes québécois, les présentations avec diaporama électronique doivent respecter les règles énoncées dans le Programme d’identification visuelle.