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La structure déconseillée « nom complément + nom »

L’emploi de structures comportant deux noms dans lesquelles l’élément caractérisant précède l’élément caractérisé est déconseillé.

En français moderne, les structures « nom + nom » sont fréquentes : un rapport fantôme, un produit minceur, le facteur risque, etc. Dans ces structures, le second nom a pour fonction de compléter le premier en ajoutant des précisions sur ce qu’il désigne. Pour être conforme à la syntaxe française, l’ordre doit être « élément caractérisé + élément caractérisant », contrairement à ce qu’on peut observer dans la langue anglaise.

  • Un disque vidéo (et non : un vidéo disque)
  • Un émetteur radio (et non : un radio émetteur)

Un procédé efficace s’il respecte la syntaxe française

Même si les structures « nom + nom » sont vigoureuses en français contemporain, elles sont souvent perçues comme singulières. En effet, elles ne sont pas aussi bien décrites par les grammaires que les structures « nom + adjectif », « adjectif + nom » ou « nom + groupe prépositionnel » : une feuille blanche, une vieille radio, un vélo neuf; une bague en argent, un tas de feuilles, etc. Compte tenu de ce fait, on pourrait facilement en arriver à la conclusion que leur vigueur s’explique par l’influence de la syntaxe anglaise. En réalité, cette influence présumée n’est rien de moins qu’incertaine, puisque les structures « nom + nom » existent depuis longtemps en français. Ainsi, même si ces structures sont aujourd’hui plus communes que par le passé, on en trouvait des occurrences dans la langue il y a quelques siècles déjà. Le composé porte-fenêtre, par exemple, est attesté depuis 1676.

Il arrive tout de même que le français emprunte des structures « nom + nom » à l’anglais. Parfois, ces structures sont adaptées au système du français et comblent des lacunes lexicales. Il n’y alors pas de problème à ce qu’elles soient intégrées à la langue française. D’autres fois, ces structures ne sont pas conformes à la syntaxe française et devraient plutôt être évitées. C’est le cas pour les structures « nom + nom » dans lesquelles l’élément caractérisant précède l’élément caractérisé.

À lire aussi

  • Un nom complément doit-il varier en nombre quand le nom qu’il accompagne est pluriel?

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