Aide-mémoire accompagnant un diaporama
Lors d’une présentation avec diaporama électronique, il est profitable d’avoir sous la main un aide-mémoire. De cette manière, on risque moins d’oublier une information, d’en déformer une autre, de perdre le fil de son diaporama, etc. L’aide-mémoire peut prendre plusieurs formes (copie du diaporama avec commentaires, fiches, etc.) et doit présenter l’information de manière structurée et concise.
Un aide-mémoire ressemble plus à un plan qu’à un texte suivi. En effet, dans un texte, il est difficile de repérer sur-le-champ l’information dont on a soudainement besoin.
Format
Certains présentateurs ou présentatrices utilisent la copie imprimée du diaporama avec commentaires. Celle-ci a l’avantage de laisser voir le contenu des diapositives à venir.
Ce qui compte réellement, au-delà du format choisi – grandes pages ou petites fiches, rédaction à la main ou à l’ordinateur et même version commentée du diaporama –, c’est de rédiger un aide-mémoire qui puisse être consulté aisément.
Notons qu’il est astucieux de numéroter les pages ou les fiches de l’aide-mémoire pour ne pas les mêler. Afin d’éviter les trous de mémoire, on peut aussi indiquer sur chacune un rappel du contenu à venir sur la page ou sur la fiche qui suit.
Contenu
Un aide-mémoire expose de façon structurée et concise les idées essentielles qu’on doit se remémorer. Il est généralement segmenté en parties indépendantes. Il contient aussi de l’espace libre. Ainsi, il est plus facile d’y apporter des modifications, si nécessaire : on peut rayer un exemple, insérer un commentaire, corriger une erreur. On peut même remplacer une page ou une fiche par une autre.
Un aide-mémoire contient surtout des mots et des expressions-clés qu’on associe rapidement à une idée. Ainsi, il suffit d’y jeter un coup d’œil pour se rappeler le déroulement de la présentation.
Un aide-mémoire incorpore aussi quelques précisions sur les points auxquels on sait devoir faire particulièrement attention. Ces précisions peuvent concerner le contenu de l’exposé, mais aussi la manière de le présenter à l’auditoire. Par exemple, on pourrait inclure dans un aide-mémoire : une citation, des statistiques, une équation, une liste; une petite introduction, deux ou trois formules de transition sans lesquelles on ne sait plus comment enchaînerSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : enchainer., une tournure de phrase devant servir de conclusion; la prononciation d’un nom étranger, des symboles indiquant un changement de diapositive, un rappel d’être attentif à certains gestes nerveux, à certains tics de langage.
Il faut voir à ne pas surcharger l’aide-mémoire, sans quoi il risque d’être aussi difficile à consulter qu’un texte en continu.
Organisation du contenu
Un aide-mémoire présente son contenu de manière soignée. Il comprend des caractères d’écriture bien lisibles et de grande taille, ainsi qu’un interligne aéré et des titres apparents. Il distingue les remarques portant sur le contenu de l’exposé de celles qui portent sur son déroulement. Il fait ressortir les points auxquels on doit plus particulièrement porter attention.
Pour que tout y soit clair, on peut y inclure des indications en marge, des passages soulignés ou en gras, des combinaisons de polices de caractères et de couleurs, des symboles, etc. Ces procédés de mise en relief doivent cependant être utilisés avec économie, à défaut de quoi l’aide-mémoire risque d’être trop dense.