L’emprunt déconseillé faire sa part
L’expression faire sa part est critiquée dans certains ouvrages, où on la considère comme un calque de l’anglais (to do one’s part, to do one’s share). Son emploi est donc déconseillé.
Il est suggéré de remplacer faire sa part, selon le contexte, par des expressions telles que apporter sa contribution, collaborer, contribuer à, faire son devoir, fournir sa part d’efforts, participer à, y mettre du sien, etc. Bien que l’on puisse douter du fait que faire sa part soit effectivement un calque de l’anglais, il est vrai que cette expression n’est pas consignée dans les dictionnaires unilingues français. On peut donc lui préférer des tournures plus idiomatiques en français.
- Je veux apporter ma contribution, comme tout le monde. (et non : Je veux faire ma part)
- Monsieur Lafleur a fourni sa part d’efforts pour le parti. (et non : a fait sa part)
- Nous ferons notre devoir pour mener ce projet à terme. (et non : Nous ferons notre part)
- Chacun collaborera et tout ira pour le mieux. (et non : Chacun fera sa part)
Faire sa part à quelque chose
Par ailleurs, faire sa part est à distinguer de faire sa part à quelque chose, qui a le sens de « attribuer à quelque chose toute l’importance ou la place qui lui revient ».
- Même si la question concerne la collectivité, il faut faire sa part à la liberté individuelle.