Les graphies possibles du son [p]

Notons que la lettre p employée seule est la graphie la plus couramment utilisée pour transcrire le son [p]. On l’emploie pour transcrire ce son n’importe où dans le mot, que ce soit à l’initiale, à l’intérieur ou à la finale.

En règle générale, on trouve la consonne p employée seule dans les mots qui commencent par ep- et op‑, et dans les mots qui commencent par ap- et qui n’ont pas de verbes dans leur famille.

On trouve la consonne p dans la majorité des mots qui se terminent par ‑ape(r), ‑ipe(r), ‑ope(r), ‑oupe(r) et ‑upe(r).

Certains mots font exception aux règles présentées ci-dessus en doublant le p; le tableau suivant les présente. Leurs dérivés, qui ne figurent pas ici, s’écrivent également avec deux p.

La consonne double pp apparaîtSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : apparait. aussi dans d’autres contextes. On écrit généralement le son [p] avec deux p dans les verbes qui commencent par app-, et leurs dérivés, sauf apaiser, apercevoir, apeurer, apitoyer, aplanir, aplatir et apostropher.

On trouve la graphie pp dans beaucoup de mots qui commencent par sup‑, sauf ceux qui commencent par les préfixes super et supra, et les mots superbe, suprême et supin.

On trouve la graphie pp dans des mots formés à partir de l’élément grec hippo- ou qui appartiennent à la même famille.

La lettre b est parfois prononcée [p] dans des mots où elle apparaît devant les consonnes s ou t. Cette prononciation particulière s’explique par un phénomène phonétique appelé assimilation : au contact des consonnes sourdes [s] ou [t], la consonne sonore [b] s’assourdit et devient donc [p].