L’emprunt déconseillé puff
L’emprunt à l’anglais puff (aussi francisé en pof ou poffe) est déconseillé en français. On l’emploie parfois au Québec, surtout dans la langue familière, pour désigner une bouffée.
Puff peut être remplacé, dans les situations de communication qui exigent un registre de langue plus neutre, par les termes bouffée ou inhalation, selon les besoins du contexte.
- J’ai pris une seule bouffée de cigarette et je me suis senti étourdi. (et non : une seule puff)
- Grand-père alluma sa pipe, tira deux ou trois bouffées, puis il entreprit un long récit. (et non : tira deux ou trois pofs)
- Il aurait besoin d’une bonne bouffée d’air frais! (et non : d’une bonne puff d’air frais)
- En cas de difficulté respiratoire, je prends deux inhalations. (et non : je prends deux poffes)
Par ailleurs, au sens de « bouffée de cigarette », l’équivalent français touche est également disponible, mais il faut savoir qu’il relève lui aussi de la langue familière.