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L’emprunt déconseillé nez à nez

L’emploi de l’expression nez à nez, utilisée dans un contexte de rivalité, est déconseillé.

En français, l’expression nez à nez signifie avant tout « face à face ». On dira par exemple : Je me suis retrouvé nez à nez avec lui en ouvrant la porte.

Cependant, on entend souvent cette expression pour signifier que deux concurrents ou candidats sont à égalité dans une épreuve, une course ou une élection. Aux États-Unis, des observateurs ont mis en évidence le fait qu’on trouve de nombreux rapprochements entre le vocabulaire utilisé pour décrire des luttes électorales et celui des courses de chevaux. Ainsi, l’expression neck and neck, ou plus marginalement nose to nose, pour signifier que des concurrents sont à égalité, vient du monde des courses. Cette métaphore hippique est bien connue également en français québécois, mais elle ne semble pas avoir inspiré les francophones d’Europe.

En français, d’autres expressions peuvent rendre la même idée. Outre être à égalité, on peut dire que deux concurrents sont très proches l’un de l’autre, qu’ils se suivent de très près ou qu’ils sont ex æquo. On peut aussi avoir recours à une autre métaphore corporelle en disant qu’ils sont au coude-à-coude, que l’on écrit de préférence avec des traits d’union puisqu’il s’agit du nom, alors que l’adverbe composé coude à coude s’écrit sans trait d’union.

  • Les deux concurrents se suivent de très près dans les sondages. (et non : sont nez à nez)
  • Les sondages donnent les deux candidats ex æquo à une semaine de l’élection. (et non : nez à nez)
  • Les coureurs étaient à égalité avant le sprint final. (et non : étaient nez à nez)
  • Les deux partis sont au coude-à-coude depuis le début de la campagne. (et non : sont nez à nez)

À lire aussi

  • Dans quel cas face à face prend-il un trait d’union?
  • Comment prononce-t-on ex æquo?

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