Élision facultative
L’élision est généralement facultative devant les noms de lettres, devant les autonymes et devant certains noms propres.
L’élision est l’effacement de la voyelle finale d’un mot lorsque celui-ci est suivi d’un mot commençant par une voyelle ou un h muet, marquée à l’écrit par l’apostrophe, qui remplace la voyelle élidée.
L’élision devant le nom des lettres
En général, l’élision est facultative devant le nom des lettres, que ce soit des consonnes ou des voyelles.
Cependant, on élide souvent la lettre e du déterminant le devant le nom des consonnes dont la prononciation commence par le son [a] (a) comme la lettre h, par le son [ɛ] (è) comme les lettres f, l, m, n, r et s, ou par le son [i] (i) comme la lettre x. Cette élision est moins fréquente avec le e de la préposition de, et encore plus rare avec le e du subordonnantMot ou groupe de mots invariable dont le rôle est de lier une phrase subordonnée à une autre phrase ou à un groupe de mots dont elle dépend, et d’indiquer la nature du lien qui les unit. Par exemple : qui, quand, afin que, au point que. que.
- Dans ce texte, le typographe a indiqué l’a long et l’o ouvert. (ou : le a long et le o ouvert)
- On consulte le dictionnaire pour savoir si le h est muet ou si le h est aspiré. (ou : si l’h est muet ou si l’h est aspiré)
- Dans le mot exhumation, l’x est suivi de h.
L’élision devant les autonymes et certains noms propres
L’élision est facultative devant les autonymesMot ou groupe de mots considéré comme élément de la langue, sans égard à la réalité à laquelle il renvoie. Par exemple, dans la phrase suivante, on ne fait pas référence à l’animal, mais bien au mot lui-même : chien prend un s au pluriel., les titres d’ouvrages, de films, de pièces et devant les noms d’entreprises.
- L’emploi de avoir et de être comme auxiliaires est régi par des règles.
- L’auteur d’Antigone est mieux connu que celui d’Au bonheur des dames.
- Lorsque nous voyageons, nous prenons souvent les vols d’Air Canada.