Assurer et ses compléments
Le verbe assurer peut être un verbe transitif directVerbe qui appelle un complément direct (joint au verbe sans préposition : sa réponse influencera mon choix). ou transitif indirectVerbe qui appelle un complément indirect (introduit par une préposition : sa réponse influera sur mon choix). (introduit par à ou de). Il entre dans de multiples constructions, mais il commande toujours l’indicatif et s’emploie, selon le cas, avec les auxiliaires avoir ou être. L’accord de son participe passé suit les règles générales.
Assurer quelqu’un (de quelque chose)
Ainsi, on pourra assurer quelqu’un ou, avec un complément indirect introduit par de, assurer quelqu’un de quelque chose.
- Ce n’est pas évident, je t’assure.
- Il les a assurés de sa loyauté indéfectible.
- Elle viendra, elle m’en a assuré. (c’est-à-dire : elle a assuré moi de cela)
Assurer quelque chose (à quelqu’un)
On peut aussi assurer quelque chose ou, avec un complément indirect introduit par à, assurer quelque chose à quelqu’un.
- La sécurité est assurée par une entreprise spécialisée.
- La distribution du courrier est assurée à l’ensemble du personnel.
- La collaboration que le technicien leur a assurée a été déterminante. (c’est-à-dire : le technicien a assuré la collaboration à eux)
Assurer (à) quelqu’un que
La construction assurer (à) quelqu’un que commande également l’emploi de l’indicatifMode permettant d’exprimer et de situer dans le temps une action ou un état qu’on se représente comme une réalité ou comme une certitude. Le présent, l’imparfait, le futur simple et le passé composé, notamment, sont des temps grammaticaux de l’indicatif..
- Elle a assuré à la directrice qu’elle viendra. (et non : qu’elle vienne)
- Je lui ai assuré qu’il fait partie de l’équipe. (et non : qu’il fasse)
- Je t’assure que j’en prendrai bien soin.
Accord du participe passé
Dans une construction où un complément de assurer est exprimé par un pronom, il faut d’abord analyser la fonction syntaxiqueRôle joué par un mot ou un groupe de mots. Par exemple, un mot peut être sujet, complément direct ou attribut du sujet. de ce pronom pour déterminer s’il faut accorder le participe passé. Si un pronom complément direct est placé devant le verbe, il y a accord.
- Nous leur avons assuré que nous respecterions l’entente. (c’est-à-dire : nous avons assuré à eux, leur est un complément indirect)
- Nous les avons assurés que l’entente était toujours valide. (c’est-à-dire : nous avons assuré eux, les est un complément direct)
Toutefois, un pronom a parfois la même forme qu’il s’agisse d’un complément direct ou indirect. Dans ce cas, la tendance est à l’invariabilité du participe passé, mais l’accord est admis.
- Il nous a assuré qu’il était volontaire. (c’est-à-dire : il a assuré à nous; ou : assurés, c’est-à-dire : il a assuré nous)