Points cardinaux dans l’adresse
-
Cet article traite principalement de l’écriture de l’adresse. Son contenu est valable pour une enveloppe, mais aussi pour une adresse écrite dans un formulaire, une carte d’invitation, un curriculum vitæ, la vedette d’une lettre, etc. Les éléments de la vedette sont identiques à ceux d’une suscription, soit, justement, au nom et à l’adresse du ou de la destinataire sur une enveloppe.
Conformément à ce que préconise la Commission de toponymie, les points cardinaux Nord, Sud, Est et Ouest s’écrivent avec une majuscule et sans trait d’union dans un nom de voie de communication ou de partie d’ensemble immobilier (immeuble, bâtiment, tour, aile…). Ils s’écrivent de préférence en toutes lettres à la fin du nom.
- 740, boulevard Charest Ouest (et non : 740 Ouest, boulevard Charest)
- 1575, rue Sherbrooke Est
Abréviation du point cardinal
L’abréviation du point cardinal est tolérée si le manque de place l’impose, à condition qu’on ait déjà dû abréger le générique de l’odonyme (nom de la voie de communication) ou que ce dernier soit très court (rue, par exemple, ne s’abrège pas).
- 12987, boul. Armand-Frappier O.
Point cardinal faisant partie de l’odonyme
Lorsque le point cardinal fait partie intégrante d’un odonyme ou d’un toponymeNom propre attribué à une entité géographique. Par exemple : les noms de lacs, de rivières, de rues, de bâtiments, de régions., il est lié, dans ce cas précis, aux autres éléments du spécifique par un trait d’union. Le point cardinal prend ici aussi la majuscule initiale, mais ne peut par contre être abrégé.
- 220, boulevard du Versant-Nord
Traduction des éléments de l’adresse
Au Québec, certains éléments de l’adresse doivent toujours s’écrire dans la langue dans laquelle ils sont officialisés par la Commission de toponymie, langue qui est généralement le français. Il s’agit de la voie de communication, incluant le générique (rue ou autre), du point cardinal qui lui est rattaché, de la ville et de la province. Ces éléments ne doivent pas se traduire en anglais. Les ministères et les organismes de l’Administration sont tenus de n’employer que le français dans les adresses au Québec. Beaucoup de grandes entreprises ont aussi adopté ce principe.