Principes généraux de la pagination de documents
La pagination, ou la numérotation des pages, facilite le repérage dans un document. En donnant un numéro unique à chaque page, on aide le lecteur ou la lectrice à se retrouver plus facilement dans le document.
Tout écrit comptant plus d’une page devrait être paginé (ou folioté, le terme folio désignant un numéro de page). La pagination est particulièrement utile pour les documents qui ne sont pas reliés, dont les pages risquent facilement d’être désordonnées.
Pour que la pagination d’un document soit efficace, on doit suivre les quelques règles décrites ci-dessous.
Absence de numéro sur certaines pages
Toutes les pages du document (même les pages blanches, c’est-à-dire celles sur lesquelles on n’imprime rien) doivent être comptées dans la numérotation. Certaines pages ne comportent cependant pas de numéro.
On évitera de mettre un folio sur les pages de titre, de dédicace, d’épigrapheCitation placée au début d’un ouvrage ou d’une de ses parties pour en illustrer l’esprit ou l’objet. ainsi que sur toute page commençant par un titre important (Introduction, Premier chapitre, Chapitre II, Conclusion, Index, Bibliographie, Annexe, par exemple). Notons que les pages commençant par un tel titre devraient, dans la mesure du possible, être disposées en belle page, c’est-à-dire sur une page impaire (située à droite), même s’il faut les faire précéder d’une page blanche dans un document imprimé recto verso.
Emplacement des numéros de page
En principe, le numéro des pages doit être visible tant lorsque le document est ouvert que lorsqu’il n’est qu’entrouvert. C’est près des marges extérieures que le numéro est le plus facile à voir, qu’il soit en haut ou en bas de la page.
Lorsqu’on n’imprime que sur le recto des feuilles, il vaut donc mieux paginer dans le coin droit (on alignera le numéro sur la limite extérieure du corps du texte, si c’est possible).
Exemple de pagination recto
Lorsqu’on imprime recto verso, le numéro devrait être situé près de la marge de gauche pour les pages paires et près de la marge de droite pour les pages impaires. Cet emplacement nécessite cependant une composition en miroir; si ce type de composition est impossible, il vaut mieux centrer le numéro. Le repérage est alors un peu moins aisé pour le lecteur ou la lectrice, mais la mise en page du document est plus simple pour le rédacteur ou la rédactrice.
Exemple de pagination recto verso
Format des numéros de page
Les numéros de page s’écrivent en chiffres et non en lettres. Il est par ailleurs inutile de faire précéder le folio du mot page ou d’y ajouter des points ou des tirets.
On recommande d’utiliser la même police et le même corps (la même taille) de caractères pour le numéro de page que pour le corps du texte. Un caractère romain (droit) et standard est souvent l’idéal. Rien n’empêche de faire preuve d’un peu de fantaisie (encadré, utilisation d’une trame, etc.) si on le souhaite; l’important est que la mise en forme reste simple et cohérente.
Pagination des pages liminaires
Les pages liminaires, qui précèdent le texte principal, sont généralement paginées en chiffres romains, souvent en petites capitales, à l’exception de la page de titre du document et des pages liminaires qui comportent un titre important; ces pages ne sont pas paginées (voir ci-dessus Absence de numéro sur certaines pages). Les pages liminaires autres que la page de titre qu’un document peut contenir sont, notamment, celles du sommaire, de la table des matières, de la liste des tableaux, de la liste des figures, de la liste des abréviations et des sigles, de la préface, de la dédicace, de l’épigraphe, des remerciements, de l’avant-propos et de l’avertissement.
Pagination du texte principal
C’est à partir de l’introduction qu’on utilise les chiffres arabes; on recommence alors la numérotation des pages à partir de 1. Les pages annexes (les annexes, les appendices, la bibliographie, l’index et le glossaire) sont elles aussi paginées en chiffres arabes, à la suite du texte principal, et ce, sans interruption.
On utilise généralement une numérotation simple, c’est-à-dire des chiffres suivis (1, 2, 3, etc.). On peut également employer une numérotation complexe, qui change par partie ou par chapitre (1.1, 1.2, 2.1, 2.2, 2.3, etc.); ce type de pagination est cependant moins efficace pour le repérage dans l’ensemble du document.
On peut, au besoin, indiquer l’ordre des pages relativement à leur nombre total, notamment dans les documents à télécopier. Pour ce faire, on emploie soit la barre oblique, soit les prépositions de ou sur.
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