Graphiques, schémas et tableaux dans un diaporama
Le diaporama électronique a pour rôle d’aider l’auditoire à s’intéresser au message de l’orateur, à le comprendre et à le retenir. Pour qu’il puisse bien remplir ce rôle, il est parfois pertinent d’y inclure des graphiques, des schémas ou des tableaux. Ceux-ci permettent généralement à l’auditoire de saisir plus facilement le sens d’une information quelquefois complexe. À condition, cependant, de respecter les règles suivantes : les graphiques, schémas et tableaux ne doivent pas être trop nombreux, doivent être simples (autant en ce qui a trait au contenu qu’à la forme) et doivent être lisibles aisément à l’écran.
Nombre de graphiques, de schémas et de tableaux
Si l’on incorpore au diaporama un trop grand nombre de graphiques, de schémas ou de tableaux, ceux-ci risquent de perdre de leur efficacité. D’une part, ils deviendront lassants; d’autre part, l’auditoire ne se souviendra probablement d’aucun d’entre eux une fois la présentation terminée.
Autrement dit, la présence dans le diaporama de graphiques, de schémas ou de tableaux n’est avantageuse que si l’on choisit soigneusement ces derniers. Il est donc préférable d’écarter d’emblée tous ceux qui ne sont pas absolument essentiels à la bonne compréhension de l’ensemble.
Nombre d’éléments ou de données
Les graphiques, les schémas ou les tableaux qu’on intègre au diaporama doivent être simples, c’est-à-dire comporter le plus petit nombre possible de courbes, de points, de colonnes, etc.
En effet, pendant la présentation, l’auditoire devrait pouvoir les lire sans effort d’analyse, en les mettant directement en relation avec ce qu’on dit. Dans le cas contraire, la compréhension de l’exposé pourrait être perturbée.
Éventuellement, pour permettre à l’auditoire d’examiner certains graphiques, schémas ou tableaux plus complexes, il vaut mieux préparer un document imprimé.
Soin à apporter à la forme
Il faut voir à ce que le contenu l’emporte sur la forme. Même s’il peut être tentant d’enjoliver les graphiques, les schémas ou les tableaux qu’on incorpore au diaporama, il est déconseillé de le faire : un aspect plus fantaisiste ou une représentation en trois dimensions peuvent en réduire la lisibilité, voire en fausser l’interprétation. Par exemple, dans un graphique, la perspective peut donner l’impression d’une augmentation alors qu’en réalité il y a diminution, ou l’inverse.
Il faut garder en tête que les graphiques, les schémas ou les tableaux ne présentent un intérêt pour soutenir le message oral que s’ils sont parfaitement clairs.
Lisibilité à l’écran
On doit faire en sorte que les graphiques, les schémas ou les tableaux inclus dans le diaporama soient assez grands pour être vus distinctement à l’écran.
On doit aussi veiller à ce qu’ils comportent des indications précises, de taille suffisante, écrites à l’horizontale.
Il faut encore voir, s’il y a lieu, à ce que les informations qui indiquent le nom des différentes parties du graphique apparaissent directement dans la représentation plutôt que dans une légende.
Par ailleurs, pour bien mettre en valeur ce que l’on souhaite montrer, on peut utiliser certaines astuces, comme colorer une ligne dans un tableau, renforcer l’épaisseur d’une courbe dans un graphique linéaire ou détacher une pointe d’un graphique circulaire.
En somme, il faut trouver une manière efficace d’adapter un graphique, un schéma ou un tableau pour la projection.