Appellations de personnes empruntées à d’autres langues
L’Office québécois de la langue française, selon sa Politique de l’emprunt linguistique, préconise l’adaptation des emprunts au français. Lorsqu’une appellation au masculin est empruntée, elle sera traitée comme un nom épicène ou féminisée par l’ajout d’un e.
Emprunt traité comme nom épicène
Dans le cas d’emprunts d’appellations de personnes, la féminisation se fait le plus souvent en conservant intégralement la forme étrangère, qui est alors traitée comme un nom épicène. Dans ces cas, seul le déterminantMot servant à introduire un nom dans un groupe nominal. Par exemple, les déterminants démonstratifs ce et cette, les déterminants possessifs mon et votre, les déterminants quantitatifs quelques et plusieurs, etc.
Appelé article en grammaire traditionnelle. indique s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. On a ainsi : un ou une imprésario, un ou une jockey, un ou une judoka, un ou une maestro, etc.
Formation du féminin par l’ajout d’un e
Enfin, certains emprunts peuvent former leur féminin par l’ajout d’un e en prenant comme modèle des noms français déjà existants.
Ainsi, si le nom mannequin, d’origine néerlandaise, est utilisé comme épicène, on écrira : un ou une mannequin. Toutefois, la variante féminine mannequine est une formation régulière tout à fait acceptable.
De même, le nom gourou, traditionnellement masculin, a une forme féminine régulière : une gouroue.