Procédé d’insistance sur la possession (ma maison à moi)
Lorsque les pronoms personnels disjoints moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux et elles ne sont pas le sujet du verbe et qu’ils sont précédés d’un nom et de la préposition à, ils permettent d’insister sur l’idée de possession.
Procédé d’insistance
Les pronoms personnels de formes disjointes peuvent être utilisés, précédés de la préposition à, comme complément prépositionnel d’un nom. Cet emploi est considéré comme un procédé d’insistance servant à marquer l’idée d’appartenance.
Ainsi, les tours comme un ami à moi ou mon ami à moi, constructions tout à fait correctes, accentuent l’idée de possessivité. Rappelons toutefois qu’en général, l’emploi d’un déterminant possessifDéterminant qui exprime la possession d’une chose ou d’un être, ou encore un lien de proximité avec celui-ci. Par exemple : mon, ta, ses, notre, vos, leur.
Appelé adjectif possessif en grammaire traditionnelle. devant le nom est suffisant pour exprimer la possession (p. ex. : mon ami ou un de mes amis).
- Pierre est un cousin à moi. (ou sans le pronom disjoint : mon cousin ou un de mes cousins)
- J’ai rencontré la mère d’un ami à toi au cinéma. (ou sans le pronom disjoint : de ton ami ou d’un de tes amis)
- C’est une idée à moi d’aller souligner ton départ à la retraite au restaurant. (ou sans le pronom disjoint : mon idée ou une de mes idées)
Procédé pour renforcer l’idée d’appartenance
Ce procédé permet également de renforcer l’idée d’appartenance lorsque le nom est déjà précédé d’un déterminant possessif.
- Tes suggestions à toi me paraissent excellentes. (par comparaison aux suggestions de quelqu’un d’autre)
- Elle a sa façon à elle d’approcher les gens. (une façon qui lui est bien particulière)