Les emprunts déconseillés bum et bummer
L’emprunt à l’anglais bum, parfois francisé en bomme, est utilisé en contexte familier avec le sens de « voyou, délinquant » ou de « bon à rien ». Son emploi en français est déconseillé.
Par quoi remplacer bum?
Bum connaîtSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : connait. divers équivalents français de registre plus neutre, que l’on peut employer selon les besoins du contexte :
- bon à rien
- délinquant
- malfaiteur
- rebelle
- vaurien
- voyou
- Elle ne fréquentait à l’époque que des petits voyous. (et non : des petits bums)
- Il est malheureusement tombé sur une bande de vauriens. (et non : une bande de bums)
- C’était autrefois un quartier peu sûr, contrôlé par les délinquants de la rue. (et non : par les bums)
Bummer
On utilise aussi, dans le même registre familier, le verbe bummer (ou sa forme francisée bommer) avec le sens de « fainéanter, perdre son temps, bambocher » ou encore, plus rarement, celui de « quêter, mendier ». Là encore, dans un registre plus neutre, on pourra substituer à cet emprunt plusieurs verbes :
-
errer
- fainéanter
- mendier
- perdre son temps
- quêter
- traînasserSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : trainasser.
- traînerSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : trainer.
- vagabonder
- Quand Jean a perdu son emploi, il passait son temps à traîner dans la ville. (et non : à bummer dans la ville)
- Il prétend avoir arrêté de fumer, mais il continue à quêter des cigarettes à tout le monde. (et non : à bummer des cigarettes)
S’en aller sur la bum
L’expression s’en aller sur la bum peut notamment être remplacée par des formulations comme « aller vers la faillite » ou « s’en aller à la dérive ».