Généralités sur le point

Le point est le plus ancien signe de ponctuation, puisqu’il date de l’Antiquité. Le mot ponctuation lui-même remonte à punctum, point en latin. Les usages de ce signe ont beaucoup varié jusqu’au XVI^e siècle, époque à laquelle la ponctuation moderne a commencé à se fixer, notamment grâce à l’invention de l’imprimerie.

Aujourd’hui, le point, signe de ponctuation forte, correspond à une pause longue. On emploie le point principalement pour marquer la fin d’une phrase déclarativePhrase qui sert à déclarer ou à affirmer quelque chose. Par exemple : cette conférencière est excellente; il fait beau.; on parle alors de point final.

Lorsque le point est utilisé pour abréger un mot, on parle de point abréviatif.

Lorsqu’il termine la phrase, le point est suivi d’une majuscule.

Le point est au contraire suivi d’une minuscule lorsqu’il est employé pour abréger un mot.

Mais si l’abréviation se trouve à la toute fin de la phrase, le point est suivi d’une majuscule, puisque le point abréviatif se confond alors avec le point final.

Notons que les points de suspension se confondent également avec le point final, mais que le point final ne se confond pas avec un point d’exclamation ou un point d’interrogation qui appartient à un titre d’œuvre.

Un espacement suit le point, mais aucun ne le précède.

Une phrase dont le verbe est à l’impératifMode exprimant un ordre, un souhait ou un conseil. Par exemple, pour le verbe entrer : entre! entrons! entrez! peut se terminer par un point ou par un point d’exclamation, selon l’intonation et l’expressivité qu’on lui prête.

Dans la littérature, la publicité et les médias, il arrive que des segments soient séparés par un point plutôt que par une virgule. Cette segmentation a pour effet de marquer des pauses plus fortes, de mettre en relief certains éléments du discours et de produire ainsi un texte plus percutant.