Prépositions à employer après la tournure c’est à…
Dans la langue courante, une tournure particulière sert à exprimer qui devrait accomplir une action donnée. Il s’agit d’employer c’est à suivi d’un pronom personnel ou d’un nom, suivi d’un verbe à l’infinitifMode exprimant de façon générale l’action ou l’état désigné par le verbe. Les verbes à l’infinitif ne se conjuguent pas. Par exemple : danser, sourire, devenir. introduit par la préposition à ou par la préposition de. Par exemple, c’est à toi à parler ou c’est à vous d’expliquer la situation.
- C’est à son supérieur à réparer les erreurs.
- Ce soir, c’est à toi de préparer le souper.
- C’est à lui à mieux ranger ses dossiers.
- C’est à Yolande de jouer.
Certains auteurs prétendent que lorsqu’on utilise la préposition à dans ce contexte, cela signifierait que c’est au tour de la personne visée à faire l’action exprimée.
Lorsqu’on utilise la préposition de dans ce contexte, cela signifierait plutôt que la personne visée devrait faire l’action exprimée. Cette nuance de sens n’est pas toujours sentie et elle n’est pas retenue par certains grammairiens.
Peut-on employer les deux formulations indifféremment?
Dans la plupart des contextes, l’emploi de l’une ou l’autre des prépositions ne modifie nullement le sens de la phrase. On note toutefois que la préposition de est beaucoup plus fréquente et qu’elle peut être utilisée dans tous les contextes. L’emploi de la préposition à est plus restreint; cette préposition semble apparaîtreSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : apparaitre. plus naturellement dans des contextes où ce qui est dit a une portée générale.
- C’est aux parents à donner le bon exemple.
- C’est aux jeunes à changer le monde.
- C’est au syndicat à voir au bon déroulement des manifestations.