Aimer suivi d’un infinitif
Lorsqu’un verbe à l’infinitif suit le verbe aimer, il n’est généralement pas introduit par une préposition. On peut tout de même voir des cas où le verbe à l’infinitif est introduit par la préposition à ou par la préposition de.
Aimer + verbe à l’infinitif
La construction directe, c’est-à-dire sans préposition, est la plus fréquente. Le verbe à l’infinitifMode exprimant de façon générale l’action ou l’état désigné par le verbe. Les verbes à l’infinitif ne se conjuguent pas. Par exemple : danser, sourire, devenir. suit directement le verbe aimer.
- Les artistes aiment travailler dans la solitude de leur atelier.
- J’aime lire tard le soir.
Aimer à + verbe à l’infinitif
Dans le deuxième type de construction, le verbe à l’infinitif est introduit par la préposition à. Il s’agit d’une tournure plus rare, de registre soutenu, réservée surtout à la langue écrite.
- Les voyageurs aimaient à admirer le paysage par la fenêtre givrée.
- Il aime à cuisiner pour épater la galerie.
Aimer à penser, aimer à croire
Toutefois, la construction aimer à est courante dans les expressions aimer à croire et aimer à penser, qui signifient « je veux croire que » et « je veux penser que ».
- Il aime à croire que je lui rendrai visite tous les jours.
- J’aime à penser qu’il sera toujours là pour moi.
Aimer de + verbe à l’infinitif
La troisième construction, aimer de, est archaïque et appartient à la langue littéraire.
- « Il aimait d’embrasser brusquement un inconnu, un adversaire. » (Barrès)