Post-scriptum dans la lettre
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Les articles de la Banque de dépannage linguistique (BDL) traitant de la lettre et du courriel ont été mis à jour en 2022. Certains proposent de nouvelles façons de faire, qui peuvent différer de ce qui est présenté dans la septième édition du Français au bureau. En cas de disparité entre les contenus, celui de la BDL prévaut.
Un post-scriptum est une courte note que l’on place au bas d’une lettre. Toutefois, son emploi n’est guère recommandé dans la correspondance administrative. C’est pourquoi il vaut mieux intégrer toute l’information au texte de la lettre. On peut par contre y avoir recours lorsque l’on veut insister sur un point particulier.
Emplacement et forme
On place le post-scriptum sous les éléments composant la signature, avant les mentions pièce jointe ou copie conforme. Il est introduit au moyen de l’abréviation P.-S., suivie d’un tiret, et la phrase qui suit commence par une majuscule.
Conformément aux rectifications de l’orthographe, on peut aussi abréger en PS, sans points ni trait d’union, et écrire post-scriptum en un seul mot : postscriptum.
- P.-S. – Exceptionnellement, le stationnement sera gratuit toute la journée.
- PS – N’oubliez pas de consulter nos heures d’ouverture pour la période estivale.
Une lettre ne devrait pas contenir plus d’un post-scriptum. En plus d’alourdir le message, cette pratique risque d’être perçue comme un manque de professionnalisme.
D’où provient l’usage du post-scriptum?
Autrefois, le post-scriptum permettait de réparer un oubli sans avoir à retaper la lettre. Aujourd’hui, il n’a plus cette utilité, car le traitement de texte permet de modifier facilement le corps de la lettre.