Trait d’union ou soudure avec l’élément auto‑
L’élément auto‑ peut avoir le sens de « automobile » ou de « soi-même ». L’emploi du trait d’union dépend notamment du sens dans lequel l’élément est employé et de sa place dans le mot composé.
Emploi du trait d’union avec auto‑, au sens de « automobile »
En position initiale
Lorsque auto‑ se réfère à la notion d’« automobile » et qu’il est le premier élément du mot composé, il se soude habituellement au mot qui le suit.
- Pendant les vacances, il y a beaucoup d’autocaravanes et d’autostoppeurs sur les autoroutes. (ou auto-stoppeurs)
En position finale
Lorsque auto est le second élément du mot composé, il est généralement joint au premier par un trait d’union.
- Un nouveau parc-autos sera aménagé au centre-ville.
- Ils ont dû acheter un autre siège-auto.
Emploi du trait d’union avec auto‑, au sens de « soi-même »
Lorsque auto- signifie « soi-même », il est soudé au mot qui le suit, sauf si ce mot commence par un i ou par un u. Le trait d’union est aussi préférable lorsque le second élément commence par un o.
- Cette entreprise a eu recours à un autofinancement.
- Ils ont demandé à leurs employés de faire une autoévaluation de leur rendement.
- Le four autonettoyant facilite grandement l’entretien de la cuisinière.
- L’auto-immunisation peut prévenir l’auto-infection.
- Nous travaillons à la conception d’une nouvelle antenne auto-orientable.
Auto‑ et verbes pronominaux
Notons, enfin, que c’est un pléonasme de faire précéder un verbe pronominal réfléchi par le préfixe auto‑, puisque le pronom réfléchi se réfère déjà à soi. Ainsi, il ne faut pas dire s’autodiscipliner, mais simplement se discipliner.