Objet du courriel

Un courriel sans objet risque de ne pas être pris au sérieux par le ou la destinataire, qui pourrait le considérer comme non pertinent. De plus, il peut être traité comme un message indésirable par certains filtres antipourriels.

On écrit l’objet avec une majuscule initiale et, comme pour un titre, sans point final.

La longueur d’affichage de l’objet varie selon le type d’appareil utilisé, appareil mobile ou ordinateur. On placera ainsi l’information importante dès le début de l’énoncé pour s’assurer qu’elle est visible, peu importe la taille de l’écran. D’ailleurs, on préféreraSelon les rectifications de l’orthographe, on peut aussi écrire : préfèrera. un objet assez court.

L’objet doit être clair et précis en plus d’être significatif pour le ou la destinataire. Il ou elle ne devrait pas avoir à ouvrir le message pour savoir sur quoi il porte et évaluer son importance. Un objet personnalisé et adapté au contexte et à la situation particulière du ou de la destinataire l’incitera à ouvrir le courriel. On évitera donc d’utiliser des formulations générales ou un énoncé qui expose, par exemple, deux situations différentes alors qu’une seule s’applique.

De façon plus précise, l’objet est généralement composé de deux éléments : un nom, qui renseigne sur la nature de l’action ou du sujet mentionné dans le courriel (demande, réclamation, acceptation, refus, rappel, invitation, etc.), et un complément, qui précise le propos du courriel.

Il est préférable de se limiter à un sujet par courriel. Si l’on veut aborder plusieurs sujets, on transmettra autant de courriels qu’il y a de sujets. Si le contenu du message a changé en cours d’échange et n’a plus de lien avec l’objet initial, on rédige un nouveau courriel, avec un nouvel objet.

Lors d’une série d’échanges, si le logiciel de messagerie ajoute par défaut les lettres RE à chaque réponse, on n’en gardera qu’une seule occurrence.

Il peut être utile de systématiser la formulation des objets pour simplifier le classement des messages, afin de les retrouver plus facilement par la suite. Cette formulation peut alors parfois s’apparenter à un style télégraphique.

Il est aussi possible d’inscrire une date butoir dans l’objet d’un courriel. Ainsi, le ou la destinataire saura rapidement si un suivi doit être effectué pour cette date.

Il est déconseillé d’écrire un objet flou ou incomplet qui n’évoque pas clairement le contenu du courriel. Par ailleurs, on évite d’écrire un objet en majuscules, puisque cela pourrait être perçu comme un cri et que les filtres antipourriels risqueraient de traiter le message comme indésirable. On évitera aussi les formules inutilement alarmantes ou les mots souvent associés aux pourriels.