Nom de province, de territoire ou d’État dans l’adresse
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Cet article traite principalement de l’écriture de l’adresse. Son contenu est valable pour une enveloppe, mais aussi pour une adresse écrite dans un formulaire, une carte d’invitation, un curriculum vitæ, la vedette d’une lettre, etc. Les éléments de la vedette sont identiques à ceux d’une suscription, soit, justement, au nom et à l’adresse du ou de la destinataire sur une enveloppe.
Dans une adresse, on écrit le nom de la province ou du territoire en toutes lettres, entre parenthèses, à côté du nom de la ville.
- Saint-Jean-Port-Joli (Québec)
- Québec (Québec)
Envoi à l’extérieur du Québec
Sur les enveloppes à destination des autres provinces et territoires du Canada, on écrit le nom de la province ou du territoire en français, puisque cette indication est lue au départ du Québec.
- Saint-Boniface (Manitoba)
- Halifax (Nouvelle-Écosse)
- Iqaluit (Nunavut)
- Vancouver (Colombie-Britannique)
Abréviations des toponymes
L’Office québécois de la langue française a normalisé le symbole QC pour Québec dans le cas où une forme abrégée est nécessaire (symbole réservé à certains usages techniques). Il est possible d’utiliser QC dans une adresse, mais seulement lorsque l’espace est vraiment limité et qu’il s’agit d’envois massifs.
Pour un envoi à destination des États-Unis, on utilise l’indicatif à deux lettres qui désigne l’État.
Traduction des éléments de l’adresse
Au Québec, certains éléments de l’adresse doivent toujours s’écrire dans la langue dans laquelle ils sont officialisés par la Commission de toponymie, langue qui est généralement le français. Il s’agit de la voie de communication, incluant le générique (rue ou autre), du point cardinal qui lui est rattaché, de la ville et de la province. Ces éléments ne doivent pas se traduire en anglais. Les ministères et les organismes de l’Administration sont tenus de n’employer que le français dans les adresses au Québec. Beaucoup de grandes entreprises ont aussi adopté ce principe.