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Nom de ville, de village ou de municipalité dans l’adresse

Cet article traite principalement de l’écriture de l’adresse. Son contenu est valable pour une enveloppe, mais aussi pour une adresse écrite dans un formulaire, une carte d’invitation, un curriculum vitæ, la vedette d’une lettre, etc. Les éléments de la vedette sont identiques à ceux d’une suscription, soit, justement, au nom et à l’adresse du ou de la destinataire sur une enveloppe.

Dans une adresse, le nom de la ville, du village ou de la municipalité s’écrit le plus souvent en minuscules, avec une lettre majuscule à l’initiale de chacun des éléments (sauf aux déterminants et aux prépositions). Il n’est pas souligné. La graphie de ce nom doit être conforme à la forme officielle.

  • 400, boulevard Laurier
    Québec
  • 500, rue Dandurand
    Saint-Jean-sur-Richelieu

Trait d’union dans les toponymes

Lorsque le nom de la ville, du village ou de la municipalité est composé de plusieurs éléments, on les lie par un trait d’union, y compris les points cardinaux qui en font partie.

  • Baie-Saint-Paul
  • Saint-Louis-du-Ha! Ha!
  • Lac-Tremblant-Nord

Cependant, lorsque le nom composé est entièrement en anglais (ou encore dans une langue autochtone ou en inuktitut, bien que les cas soient plus rares), il s’écrit sans trait d’union.

  • East Angus
  • Thetford Mines

Lorsque le nom comprend des éléments en français et dans une autre langue, on doit les lier par un trait d’union.

  • Saint-Louis-de-Blanford
  • Durham-Sud
  • Métabetchouan–Lac-à-la-Croix

Envoi à l’extérieur du Québec

Pour un envoi à destination d’une autre province ou d’un territoire du Canada, ou encore d’un pays étranger, on s’assurera de respecter le nom officiel de la ville, qu’il soit en français, en anglais ou dans une autre langue.

  • Fredericton

Dans certains pays, on recommande d’écrire le nom de la ville en majuscules; on s’assurera de respecter ce type d’usage typographique pour les envois à destination de ces pays.

  • PARIS
  • BRUXELLES

Abréviation du nom de la ville, du village ou de la municipalité

Normalement, le nom de la ville ne doit pas être abrégé. Si son abréviation est nécessaire en raison de contraintes techniques, il est recommandé de s’adresser à la Commission de toponymie pour savoir comment le raccourcir de façon correcte.

  • Madame Léa Dion
    123, rue des Pins
    St-Jean-sur‑Richel QC
    J4G 5Y7

Il s’agit ici de l’abréviation à 18 caractères d’un nom de ville très long, selon les recommandations de la Commission de toponymie. Le toponyme s’écrit normalement Saint-Jean-sur-Richelieu.

Nom de comté

On n’indique pas de nom de comté dans une adresse. En outre, le terme comté ne doit plus être utilisé pour désigner un type de découpage administratif actuel. En effet, les municipalités de comté, appelées familièrement comtés, n’existent plus depuis leur remplacement par les municipalités régionales de comté (M. R. C. ou MRC) que la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme a établies. Quant aux autres types de découpage administratif, ils portent des noms distincts : district judiciaire, circonscription électorale, circonscription foncière, division de recensement, etc.

Traduction des éléments de l’adresse

Au Québec, certains éléments de l’adresse doivent toujours s’écrire dans la langue dans laquelle ils sont officialisés par la  Commission de toponymie, langue qui est généralement le français. Il s’agit de la voie de communication, incluant le générique (rue ou autre), du point cardinal qui lui est rattaché, de la ville et de la province. Ces éléments ne doivent pas se traduire en anglais. Les ministères et les organismes de l’Administration sont tenus de n’employer que le français dans les adresses au Québec. Beaucoup de grandes entreprises ont aussi adopté ce principe.

Dernière mise à jour : 2014

À lire aussi

  • Découvrez les toponymes et les gentilés du Québec.
  • Comment doit-on indiquer la province, le territoire ou l’État dans une adresse?

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