Division des textes selon le système numérique international
Il importe de structurer un texte de façon claire, cohérente et uniforme. La division d’un texte se fait généralement selon le système traditionnel, aussi dit classique ou littéraire, ou selon le système numérique international, aussi dit moderne ou scientifique. Ce dernier est plus rigoureux que le système traditionnel. Il permet un repérage facile.
Présentation du système numérique international
Le nombre de chiffres à suivre, tout comme le nombre des niveaux, devrait être limité à quatre afin de préserver la clarté du texte et la mémorisation de sa structure. S’il faut plus de quatre niveaux, les sous-sections de plus grande taille peuvent devenir des sections distinctes. La numérotation commence à 1 et non pas à 0 (c’est-à-dire qu’on n’emploie ni 0.1., 0.2., etc.; ni 1.0., 2.0., etc.).
Par exemple :
1.
1.1.
1.1.1.
1.1.1.1.
1.1.1.2.
1.1.2.
1.2.
1.2.1.
1.2.2.
2.
2.1.
2.2.
Il importe de ne pas créer de division unique. Si, par exemple, la subdivision 1.1 est créée, il faut nécessairement qu’il y ait une subdivision 1.2.
En parallèle, la table des matières, s’il y en a une, doit être conforme à la structuration choisie.
Présentation privilégiée par l’ISO
L’ISO (International Organization for Standardization, Organisation internationale de normalisation) préconise cependant de n’utiliser le point que pour séparer les chiffres, et donc de ne pas faire suivre d’un point un chiffre employé seul ni le chiffre qui termine la série.
Par exemple :
1
1.1
1.1.1
1.1.1.1
1.1.1.2
1.1.2
1.2
1.2.1
1.2.2
2
2.1
2.2
Subdivisions non chiffrées
On peut en outre utiliser le tiret, le gros point rond ou carré, le losange ou la flèche (signes qu’on appelle aussi puces) pour indiquer une subdivision à l’intérieur de n’importe quelle division d’un texte, à condition que la présentation du texte reste claire.