Emploi de l’italique pour les autonymes et les mots de registres différents
L’italique peut être employé pour mettre en valeur un autonyme ou un mot dont le registre de langue est différent de celui du texte principal. On combine parfois l’italique au gras pour faire ressortir plus amplement le mot ou l’autonyme.
Registre de langue différent
On peut employer l’italique, bien que les guillemets soient plus courants dans ce type de contexte, pour détacher un mot qui appartient à un style ou à un registre de langue différent de celui du texte principal : terme familier, populaire, poétique, expression employée de manière ironique, mot rare ou insolite, terme technique ou scientifique, néologisme, régionalisme, archaïsme, impropriété, emploi douteux, etc. L’italique (tout comme les guillemets) sert alors à indiquer que le mot est employé avec une valeur ou un sens qui s’écartent du reste du contexte.
- Pardonnez l’expression, mais ils ne cessent de se tapocher.
- Le test d’infiltrométrie vous permettra de savoir par où entre l’air dans votre maison.
- L’écrivaine a été honorée pour sa parlure chargée d’expressivité.
Autonymie
On compose aussi en italique les autonymes, c’est-à-dire les mots qui se désignent eux-mêmes. On peut aussi décider, par exemple dans un écrit didactique, de recourir au gras ou encore au gras italique, deux procédés typographiques qui permettent de faire ressortir davantage le mot.
- En imprimerie, on appelle bas de casse les lettres minuscules.
- Équivalent de kit, le nom prêt-à-monter a fait l’objet d’une recommandation officielle en France.
- Le terme révolution me semble un peu fort; changement serait probablement plus adéquat.
- Le nom arbitre est épicène puisqu’il n’a qu’une seule forme, utilisée au féminin et au masculin.
- Le verbe rendre se termine par un d à la troisième personne de l’indicatif présent.
- Le générique place prend la minuscule lorsqu’il est question, par exemple, de la place de l’Hôtel-de-Ville.