Emploi de l’italique pour les titres d’œuvres et de publications périodiques
Les titres de toutes les œuvres et publications périodiques s’écrivent en italique. Cette convention typographique s’applique par exemple aux titres d’œuvres littéraires, artistiques, musicales ou cinématographiques, de créations radiophoniques ou télévisuelles, d’ouvrages scientifiques, juridiques ou techniques, de journaux, de revues et de périodiques.
- La pièce de théâtre La nuit de Valognes, d’Éric-Emmanuel Schmitt
- Le recueil de poèmes Le tombeau des rois, d’Anne Hébert
- La fresque Hommage à Rosa Luxemburg, de Jean-Paul Riopelle
- L’opéra Les noces de Figaro, de Mozart
- Le film Les amours imaginaires, de Xavier Dolan
- L’album Les antipodes, des Cowboys fringants
- L’essai Discours de la servitude volontaire, d’Étienne de La Boétie
- Le Guide des références pour la rédaction juridique, de Didier Lluelles et Josée Ringuette
- L’édition numérique du quotidien Le Soleil
Notons qu’à défaut d’italique, dans une copie manuscrite par exemple, on souligne les titres ou on les guillemette.
Titres comportant un titre
Cette convention typographique s’applique aussi aux titres qui comportent un titre dans leur énoncé.
- L’essai Les belles-sœurs : l’œuvre qui a tout changé (et non : Les belles-sœurs : l’œuvre qui a tout changé)
- Le documentaire Rocky IV : le coup de poing américain (et non : Rocky IV : le coup de poing américain)
Titres d’une partie d’une œuvre ou d’une publication périodique
Quand on cite conjointement le titre d’une partie d’une œuvre ou d’une publication périodique (les titres de chapitres, d’articles de revue, de fables extraites d’un recueil, de chansons tirées d’un album, etc.) et le titre complet de l’œuvre ou de la publication en question, le premier reste en romain et se place entre guillemets, alors que le second se met en italique. Toutefois, lorsqu’on cite seulement le titre d’un extrait, sans mentionner celui de l’œuvre ou de la publication, on utilise normalement l’italique. Le poème, la fable, la chanson, le chapitre, etc., ainsi cités sont alors considérés comme des œuvres en soi.
- Le poème « Les chats » demeure l’un des incontestables bijoux des Fleurs du mal.
- De tous les poèmes de Baudelaire, je préfère de loin Les chats.
- Depuis sa célèbre chanson « Quand j’aime une fois j’aime pour toujours » de l’album Tu m’aimes-tu, le succès de Richard Desjardins ne se dément pas.
- Depuis sa célèbre chanson Quand j’aime une fois j’aime pour toujours, le succès de Richard Desjardins ne se dément pas.
Titres des ouvrages sacrés
Contrairement aux titres des autres ouvrages, les titres des ouvrages sacrés et de leurs parties restent en romain; pour les noms de prières, cependant, l’usage hésite entre le romain et l’italique.
- L’histoire du péché d’Adam et Ève figure dans la Bible et dans le Coran.
- Elle terminait sa soirée en récitant un Notre Père. (ou : un Notre Père)
Titres de textes législatifs
Les titres de lois, de décrets, d’arrêts, d’ordonnances et de règlements peuvent être écrits en romain ou en italique. Peu importe le choix, l’important est de conserver l’uniformité typographique dans un texte ou une série de textes. Les noms des codes (Code typographique, Code civil, Codex, Code Napoléon, etc.) peuvent aussi être composés en romain ou en italique. Notons que dans les consignes de rédaction du gouvernement canadien, c’est l’italique qui est privilégié.
- On trouve des précisions dans la Loi concernant la taxe sur les carburants. (ou : la Loi concernant la taxe sur les carburants)
- L’Agence canadienne d’évaluation environnementale est responsable de l’application de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale. [Il s’agit ici d’une loi fédérale canadienne; on pourra ainsi privilégier l’italique.]
- Le Code civil du Québec établit le droit commun. (ou : Le Code civil du Québec)