géophysique

Définitions :

Pour l'exploration pétrolière c'est un moyen « d'auscultation » du sous-sol à partir de la surface, à l'exclusion du forage (pour lequel il existe une « géophysique particulière » : les diagraphies. C'est donc, fondamentalement un moyen d'investigation indirect, qui est appliqué à des aires relativement restreintes : surface d'un « permis de recherche », d'un ensemble de permis, d'une partie ou de la totalité d'un bassin sédimentaire - étude régionale. On distingue deux ordres de procédés : a) ceux qui ont pour objectif la mesure de phénomènes naturels : champ de la pesanteur (gravimétrie), champ magnétique terrestre (magnétométrie), courants telluriques (prospection tellurique) b) ceux qui ont pour objectif la mesure de phénomènes provoqués : prospection sismique essentiellement : sismique réflexion, sismique réfraction.

La géophysique est, d'une manière générale, la science qui étudie les phénomènes physiques dont la terre est le siège.

Notes :

Sens restreint.

La prospection électrique ((est)) un procédé qui n'est plus guère employé par les pétroliers. Les premiers procédés sont essentiellement qualitatifs, alors que la prospection sismique seule est quantitative (la gravimétrie pour des aires restreintes et dans certaines conditions peut l'être aussi). Les méthodes qualitatives, les moins coûteuses, peuvent aussi être qualifiées de méthodes de dégrossissage. C'est-à-dire qu'elles ne peuvent que donner les caractères généraux de l'aire étudiée. La prospection sismique seule est quantitative. Sa mise en œuvre est beaucoup plus lente et elle est beaucoup plus coûteuse que ne le sont les autres procédés. Les dépenses de prospection sismique peuvent absorber jusqu'à 95 à 98 % du montant d'un budget d'exploration (avant forage), particulièrement en mer, où on ne pratique pas ou très peu les « études géologiques de surface ».