ingénierie inverse
- Domaine
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- informatique
- Dernière mise à jour
Définition :
Pratique qui consiste à analyser un produit fini (comme un logiciel d'application ou une puce) pour connaître la manière dont celui-ci a été conçu ou fabriqué.
Notes :
Bien que l'on utilise le plus souvent l'ingénierie inverse dans le but de copier un produit, en tout ou en partie, ou de s'en inspirer pour réaliser un produit concurrent, on peut également la pratiquer pour transférer un logiciel existant d'une plateforme à une autre et dans un autre langage de programmation. En effet, lorsque la documentation d'un logiciel est déficiente, l'ingénierie inverse peut être utile pour restituer les exigences conceptuelles originelles d'un produit.
L'ingénierie inverse, courante dans l'industrie de l'informatique, et parfaitement légale, est considérée par certains comme de l'espionnage industriel et du piratage.
L'ingénierie inverse est souvent interdite dans les contrats de licence des logiciels, et, dans le texte de ces derniers, on peut parfois rendre reverse engineering par décompilation ou désassemblage, selon le cas, plutôt que d'employer ingénierie inverse. En effet, on doit nécessairement avoir recours à la décompilation ou au désassemblage pour copier un logiciel ou pour s'en inspirer.
Des termes comme désossage, ingénierie en amont ou rétrotechnique sont peu attestés.
Termes privilégiés :
- ingénierie inverse n. f.
- rétro-ingénierie n. f.
- rétroconception n. f.
Traductions
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anglais
Auteur : Office québécois de la langue française,Termes :
- reverse engineering
- retro-engineering
- back-engineering