mine de plomb
- Domaine
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- artmatériel d'art
- Dernière mise à jour
Définition :
Graphite utilisé pour la fabrication de crayons.
Note :
Au XVIe siècle, on fabrique des crayons en taillant la mine de plomb en bâtonnets à pointe biseautée, que l'on gaine ensuite de bois. Ce n'est qu'en 1795 que le Français Nicolas-Jacques Conté invente un crayon à mine artificielle (appelé crayon Conté) à partir d'un mélange d'argile et de graphite qui sert toujours de matière pour la fabrication de nos crayons actuels. Plus la mine contient de graphite, plus elle est grasse et noire. Plus elle contient d'argile, plus elle est dure et fine.
Termes privilégiés :
- mine de plomb n. f.
- mine de graphite n. f.
- plombagine n. f.
- mine n. f.
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C'est vers 1560 qu'on a fait la découverte d'une importante mine de graphite en Angleterre. Croyant alors qu'il s'agissait de plomb, on nomme cette matière plumbago en anglais et mine de plomb, plombagine (du mot latin plumbago qui signifie « comme le plomb ») ou tout simplement crayon en français. En 1779, un chimiste suédois découvre que la mine de plomb est en fait du graphite, mais les appellations plombagine et mine de plomb restent en usage. On observe même l'emploi de nouvelles appellations composées comme crayon de mine de plomb, crayon de mine et crayon de plomb. Au Québec, on présente souvent ce dernier terme comme un calque de l'anglais black lead pencil alors que crayon de plomb serait plutôt une forme elliptique de crayon de mine de plomb.

Traductions
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anglais
Auteur : Office québécois de la langue française,Termes :
- black lead
- graphite
- plumbago