garde-manger
- Domaines
-
- industrie de la constructionarchitecture
- ethnologiecoutumes et traditions
- Dernière mise à jour
Définition :
[Canada] Dans l'installation des anciens camps forestiers, petite construction particulière ou attenante à la cuisine dans laquelle sont conservées les provisions destinées à la table.
Notes :
Les chantiers forestiers de type traditionnel (années1900 et suiv.) comprenaient en général de 25 à 100 hommes et une installation constituée d'unités plus ou moins séparées les unes des autres : camp principal (dortoir, cuisine, garde-manger), camp du contremaître, camps techniques (atelier, limerie, forge), écurie et hangar à foin et avoine, toilettes extérieures. L'industrie forestière naissante, conçue et mise en œuvre en anglais, entraîna dans ce nouveau domaine de travail l'implantation de nombreux anglicismes dont cookerie (« cuisine »), bunk (« lit de camp ») et meat house, mot francisé en mitâsse désignant un appentis de la cuisine où l'on conserve la viande.
La terminologie des anciens chantiers forestiers comprenait également des termes populaires pour nommer des réalités analogues au garde-manger soit la cache ou le dépôt (« entrepôt », de l'anglais depot) qui désignent une petite construction indépendante de la cuisine, près du camp, sinon une réserve de provisions, avec surveillant attitré, située à mi-chemin entre le camp et la ville la plus rapprochée.
Termes privilégiés :
- garde-manger n. m.
- dépense n. f.
- cache n. f.
-
Au pluriel, on écrira des garde-manger en orthographe traditionnelle ou des garde-mangers en vertu des rectifications de l'orthographe.
Traductions
-
anglais
Auteur : Office québécois de la langue française,Termes :
- meat house
- pantry