ver de la morue
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Notes :
Les pinnipèdes (otaries, phoques et morses) sont les hôtes définitifs de ce parasite en zone polaire et tempérée. Dans le golfe Saint-Laurent, le phoque du Groenland, le phoque gris et le phoque commun sont les plus communément infestés.
Les larves infectieuses (brunâtres ou rougeâtres) longues de 25 à 50 mm se retrouvent dans 26 espèces de poissons de la côte atlantique, bien que la morue soit la plus communément parasitée.
Le cycle de vie, bien que partiellement connu, se déroule chez trois (3) hôtes différents à l'image de celui d'anisakis. Les œufs des vers adultes sont émis dans les fèces des pinnipèdes marins et les larves se développent chez un crustacé benthique. Les poissons qui se nourrissent au fond de l'eau ont donc plus de chances d'être parasités. Les larves sont capables de se réencapsuler dans un gros poisson prédateur (par exemple, le cas d'une morue qui se nourrit d'un éperlan contenant des larves) et s'accumulent en fonction de l'âge et de la taille. Lorsque des poissons parasités sont consommés par des pinnipèdes, les larves sont libérées par le suc gastrique et s'établissent principalement dans l'estomac de leur hôte où elles atteignent la maturité et se reproduisent.
ATTENTION : Même si la consommation de larves vivantes n'entraîne que des désagréments mineurs et passagers, il est préférable d'apprêter le poisson.
Terme :
- ver de la morue n. m.
Terme associé :
- Phocanema decipiens