photographie de sport

Notes :

La photographie d'événements sportifs exige d'une part de solides connaissances du sport concerné et d'autre part une grande capacité de concentration alliée à un sens aigu de l'anticipation afin de pouvoir fixer sur la pellicule l'instant décisif. On distingue généralement deux catégories de photographies de sport : 1. La photographie documentaire : Elle a pour but de saisir le temps fort d'une rencontre sportive (l'arrivée du vainqueur, par exemple). Dans ce cas, il est conseillé d'utiliser le temps d'exposition le plus court possible pour réussir à « geler » le mouvement.

De plus, cela permet de faire apparaître certains détails du déroulement d'une action rapide autrement. 2. La photographie artistique : Elle met l'accent, non sur le sportif ou une phase particulière d'un mouvement, mais sur le déroulement de l'action. Pour obtenir des images saisissantes, on peut déplacer l'appareil photo dont on se sert. Dans ce cas, l'arrière-plan et certains éléments de l'image sont noyés dans le flou. Les photographes de sport travaillent le plus souvent avec des appareils reflex mono-objectif et ils utilisent des films de petit format. Certains accessoires, comme les objectifs interchangeables, le réarmeur automatique (winder), le moteur et l'exposition automatique, augmentent considérablement les chances de réussir un bon cliché. Le choix de la focale de l'objectif dépend de l'endroit où se trouve le photographe et du type de sport en question. Il arrive très souvent que les photographes sportifs aient recours aux téléobjectifs ou aux zooms. Afin de pouvoir choisir une vitesse d'obturation réduite lorsque l'on photographie des sports en salles ou lorsque les conditions d'éclairage sont mauvaises, il est recommandé d'utiliser des films de sensibilité élevée. Le cas échéant, la sensibilité de ces films pourra être renforcée lors du développement. En général, il est interdit d'utiliser un éclairage artificiel, comme le flash, par exemple, car cela risquerait de gêner les sportifs.