photographie noir et blanc

Note :

Les premiers procédés photographiques ne permettaient de reproduire un motif que dans différents tons de gris. On se contentera longtemps de la photographie noir et blanc parce qu'aucune méthode de reproduction couleur n'était utilisable. Le procédé de la photographie noir et blanc repose sur 1) l'exposition d'une couche photosensible, 2) sur le noircissement des cristaux d'halogénure d'argent exposés, lors du développement, 3) sur l'élimination de l'halogénure d'argent non exposé dans le fixateur, assurant la permanence du négatif et enfin 4) sur l'élimination des produits chimiques lors du lavage final. Pour réaliser un positif on répète ce procédé sur papier photographique, ce qui permet d'obtenir une image opaque. Il faut choisir la gradation du papier en fonction de l'écart des densités extrêmes du négatif. Des négatifs trop denses peuvent être affaiblis; des négatifs sous-développés peuvent être renforcés. Avec un film de tirage, on peut confectionner une diapositive destinée à la projection, à partir d'un négatif. Par le traitement inversible, un film noir et blanc peut donner directement une image positive. Divers matériaux spéciaux accroissent les possibilités d'utilisation de la photographie noir et blanc. Les procédés noirs et blancs de la photographie instantanée, les films « lith » utilisés dans les arts graphiques et qui jouent également un rôle important dans les trucages réalisés en photographie, présentent un intérêt considérable. Par ailleurs, la photographie noir et blanc permet de résoudre d'innombrables problèmes dans les Sciences et Techniques, dans l'industrie et dans la recherche. Bien que les procédés couleurs soient sans cesse améliorés et simplifiés, la photographie noir et blanc continue à jouer un rôle important car elle présente l'avantage d'effectuer un traitement rapide et fiable des négatifs et permet de tirer des copies avec précision.