forage à l'air

Définitions :

Mode de forage dans lequel la boue est remplacée par de l'air comprimé.

Mode de forage ((dans lequel)) le fluide de forage liquide est remplacé par un fluide gazeux (air ou gaz naturel), les pompes de forage ((étant)) remplacées par des compresseurs.

Notes :

Le forage au gaz a été appliqué pour la première fois dans l'ouest des États-Unis au début des années 1950. Il s'agissait de gisements de gaz naturel à des profondeurs inférieures à 1 500 m et dont la nature de la roche réservoir est très peu poreuse et perméable, et le gaz qu'elle contenait était sous faible pression. Toutes conditions pour qu'un fluide de forage aqueux provoque un blocage des couches. Le forage au gaz - avec le gaz du gisement - avait montré de réels avantages dans certaines conditions, malgré le danger d'incendie. En raison de ce dernier et dans les régions où l'on ne disposait pas de gaz on a utilisé l'air. Le forage à l'air s'est montré bénéfique dans les roches dures et très fissurées. La fracturation diminue la vitesse de pénétration avec un fluide aqueux, et provoque d'importantes « pertes » de ce dernier, la circulation peut même ne pas être établie - perte totale de fluide - comme ceci se produit, en général, dans des régions arides, où se fait sentir le manque d'eau; le forage à l'air devient ((alors)) très intéressant. Les vitesses d'avancement sont supérieures, toutes choses égales d'ailleurs, qu'avec un fluide aqueux. C'est ce qu'on peut appeler le « forage à sec ».

Les inconvénients du forage à l'air sont : nécessité de disposer d'une capacité de compression importante (grand volume, pression allant jusqu'à 25 bars); les déblais de forage à l'état pulvérulent rendent difficile le travail du géologue, enfin on ne peut pas aborder des couches sous pression puisqu'on n'a pas les moyens de prévenir une éruption; la rencontre avec du gaz peut produire un mélange explosif.

Concerne l'ensemble des hydrocarbures qu'ils soient liquides (pétrole brut) ou gazeux (gaz naturel).