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étiage

Domaine
  1. eauréserves hydriques de surface
Date
1990
  • Accéder à la fiche en anglais : low water

Définition :

Le plus grand abaissement des eaux d'une rivière.

Note :

L'étiage d'un cours d'eau est fixé conventionnellement au niveau des plus basses eaux connues (PBEC) à l'époque où l'on a fait son nivellement. Mais les circonstances hydrologiques peuvent conduire à des situations différentes. Ainsi le profil des PBEC de la Seine en amont de Paris a été constaté et repéré en 1844 et c'est d'après cet étiage conventionnel que l'on a dressé les projets de canalisation de la Haute-Seine en 1860. Or, à la suite des travaux d'élargissement des ponts et de dragages dans Paris et peut-être à la suite de l'appauvrissement de l'alimentation par les affluents, le niveau des basses eaux est descendu en 1865 à 1,07 m sous l'étiage conventionnel de 1844. Sur les rivières entièrement canalisées comme la Seine d'aujourd'hui, l'étiage se confond avec la retenue normale. Sur le Rhin, un des effets secondaires de la correction du lit en ligne droite, entreprise de 1840 à 1860, fut de faire descendre l'étiage en aval de Bâle. Depuis 1840, le Rhin s'est enfoncé d'environ 7 m entre Bâle et Marckolsheim, faisant apparaître la barre rocheuse d'Istein, en face de Kembs.

Terme :

étiage n. m.

On associe à tort le mot étiage au mot été pour la bonne raison que les petites rivières connaissent généralement leur niveau le plus bas en cette saison. En réalité, étiage vient d'étier, petit canal qui communique avec la mer, et qui a pour racine latine aestuarium. Mais le mot latin aestuarium ou estuaire (endroit où les eaux d'un fleuve bouillonnent en rencontrant les flots de la mer), dérive lui même de aes-tus (bouillonnement de l'eau sous l'effet de la chaleur) et a même racine que aes-tas ou été (saison brûlante). Cette étymologie commune peut donc atténuer la portée du contresens.

Traductions

  • anglais

    Date : 1990

    Terme :

    1. low water

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