Emploi de l’italique pour les écrits complémentaires et extérieurs au texte
Entre autres fonctions, l’italique peut servir à distinguer du texte principal des écrits complémentaires ou secondaires, ou encore des parties d’un ouvrage qui ne sont pas de l’auteur.
Éléments à mettre en italique
On met en italique (et parfois entre parenthèses, selon les contextes) les éléments suivants : les indications au lecteur; les indications de mouvements divers dans les comptes rendus, transcriptions de débats ou procès-verbaux; les descriptions scénographiques et les jeux de scène (ou didascalies) dans les pièces de théâtre; les fonctions, titres ou qualités accompagnant par exemple le nom du signataire d’un document ou celui d’un orateur dans un compte rendu; les éléments extérieurs au texte principal tels que Suite et fin, À suivre, Note du traducteur, ainsi que les mots Question et Réponse dans une entrevue.
- Le roi (se levant de son trône). – Ne pars pas si vite!
- M. Tremblay, président du comité. – La séance est levée faute de quorum.
- (Suite au prochain épisode.)
- Question. Pourquoi avez-vous écrit ce livre?
Réponse. C’était la seule chose à faire.
Parties complémentaires à mettre en italique
De même, les parties complémentaires d’un ouvrage telles que la préface, l’avant-propos, la postface, l’épigraphe (courte citation placée au début d’un texte), la dédicace, se composent de préférence en italique, bien que l’usage admette aussi le romain dans ces cas.
- [Dédicace] À mes enfants, pour qui j’ai écrit ce livre.
- [Épigraphe] A beau mentir qui vient de loin.