Abréviation des toponymes et des odonymes
En règle générale, les toponymes (noms de lieux), incluant les odonymes (noms de voies de communication), ne s’abrègent pas. L’emploi de leur abréviation est toutefois permis dans l’adressage lorsque l’espace est restreint.
L’élément générique et l’élément spécifique d’un toponyme ou d’un odonyme, de même que le point cardinal qui en fait partie, ne s’abrègent pas.
- l’hôtel de ville de Notre-Dame-du-Lac (et non : N.-D.-du-Lac)
- le boulevard Édouard‑Montpetit
- la rue Sherbrooke Ouest
Abréviation du générique et du point cardinal
Dans les adresses, en cas de manque de place, l’abréviation du générique de l’odonyme est tolérée. Celle du point cardinal l’est aussi, à condition que le générique de l’odonyme ait déjà été abrégé.
- 10785, av. Henri-Bourassa N. (et non : 10785, avenue Henri-Bourassa, N.)
Lorsque le point cardinal fait partie intégrante du spécifique de l’odonyme, par contre, il ne peut pas être abrégé. Dans ce cas, le point cardinal est lié aux autres éléments du spécifique par un trait d’union.
- 220, boul. du Versant-Nord (et non : 220, boul. du Versant-N.)
Les nombres
Les nombres qui font partie des toponymes doivent aussi être écrits en toutes lettres, sauf s’il s’agit d’une date ou de chiffres romains.
- Trois-Rivières (et non : 3‑Rivières)
- le chemin des Quatre-Bourgeois (et non : 4‑Bourgeois)
- la rue du 24‑Juin
- le boulevard Pie-IX